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Hip ! Hip ! Hip !, le nouveau spectacle de Lili Cros & Thierry Chazelle

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Vous les aviez aimés dans Peau neuve, leur précédent spectacle. Vous allez les adorer dans Hip ! Hip ! Hip !, leur toute nouvelle création que nous avons vue hier. Le duo le plus attachant de la chanson revient tous les mercredis à 20 heures au théâtre Lepic, à Paris, celui-là même où Peau neuve s’était joué de très nombreuses fois.

Du 22 janvier 2020 jusqu’à fin avril, Lili Cros & Thierry Chazelle offrent à nos quotidiens perturbés et tristes une parenthèse des plus réjouissantes, tendre, amusée et amusante. Salutaire même, bottant le derrière à la déprime sournoise qui s’abat sur nous. Après un Olympia complet au printemps dernier et enregistrant près de huit cents concerts à leur compteur personnel, Lili & Thierry viennent de créer ce nouveau volet personnel dans lequel nous retrouvons ce qui fait leur succès depuis maintenant dix ans : générosité, humour, tendresse, sens du spectacle et de la mise en scène.

Si l’on retrouve certains classiques du duo (que – à dessein – nous ne divulgâcherons pas ici), Hip ! Hip ! Hip ! intègre également de nombreuses nouvelles chansons. Evidemment. De forts belles et variées, mêlant toujours les registres humoristiques, intimes et plus universels. Comme cette superbe Lampedusa que chante Lili Cros de sa voix pure et touchante.

Nous ne pouvons que vous inciter à courir au haut de la butte Montmartre, un mercredi à votre convenance, d’ici la fin du mois d’avril. Lili Cros & Thierry Chazelle ont quelques vers à vous souffler. Leur énergie, leur délicatesse et leur chaleur sont contagieuses. Avec bonheur, vous n’en sortirez pas indemnes.

Un nouvel album est en cours. Sa sortie officielle est attendue pour la rentrée prochaine.

Pour réserver au théâtre Lepic, rendez-vous sur le site du théâtre.


Lili Cros & Thierry Chazelle ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Lili Cros & Thierry Chazelle ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Lili Cros & Thierry Chazelle ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Lili Cros & Thierry Chazelle ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Pauline Dupuy : Contrebrassens & Co.

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Au festival d’Avignon en 2015, Hexagone a découvert Contrebrassens : les textes de Brassens, la voix de Pauline Dupuy et sa contrebasse. Après un joli parcours, Contrebrassens est revenu à Avignon durant l’été 2019, à nouveau en solo. Une belle occasion de faire le point sur ces quatre années et sur le futur proche.

Pauline, pourquoi refaire le festival d’Avignon, quatre ans après et à nouveau en solo ?
Pauline Dupuy : Je ne voulais pas le refaire. Je ne voulais plus tourner le spectacle en solo et je n’ai pas le budget de jouer à Avignon le spectacle actuel en duo ou en quartet. Cela fait deux ans que le théâtre des Lila’s me sollicite pour venir. J’ai dit non une année et puis ils sont revenus me chercher. En plus ils me proposaient de m’accueillir comme compagnie coup de coeur. C’est à dire avec un logement au-dessus du théâtre, sans devoir se trimballer la contrebasse : c’est un grand avantage financier et pratique. Alors venir dans un petit théâtre de quarante quarante-cinq places, avec des gens très sympas, sans être dans le flot d’Avignon, pourquoi pas ? D’autant plus que le spectacle a désormais assez tourné en duo ou en quartet pour que je puisse reprendre le solo. Cela permet aussi de continuer le chemin, d’avoir la visibilité que procure Avignon sans prendre trop de risques financiers, ni trop de pression.

Quelle évolution le spectacle a-t-il connu en quatre ans ? 
Pauline : Je propose le même spectacle avec trois chansons nouvelles qui ont vu le jour avec le duo ou le quartet : Le père Noël et la petite fille, Putain de toi – deux titres qui, comme ceux choisis initialement, évoquent la femme – et Mourir pour des idées que je fais en rappel. Dans le retour de ceux qui me suivent depuis longtemps, ce qui a évolué c’est l’ancrage, une plus grande maîtrise de la scène, et le rapport avec le public, moins solennel qu’il y a quatre ans.

Contrebrassens
©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Peux-tu faire un bilan provisoire ?
Pauline : C’est un bilan très positif.  Le spectacle affiche complet tout le temps, à part trois jours dont les deux premières où nous étions entre vingt-cinq et trente personnes. Je suis contente de retrouver l’essence du spectacle en solo : la vibration de la contrebrasse et de ma voix, et le plaisir de sentir comme cela respire ensemble, à l’unisson. Cette année aussi, je profite vraiment du festival, je vais voir des spectacles, je rencontre du monde.

Si tu devais résumer les quatre ans passés à quelques événements marquants quels seraient-ils ?
Pauline : Je dirais l’album avec de superbes retours, avec la belle tournée qui a suivi et pas mal de disques vendus. Bien sûr les spectacles : L’improbable duo avec Michael Wookey et le quartet avec lui et Art Deko un duo de cuivres bugle et trombone. Mais également les scènes chanson comme notamment Barjac. Du point de vue artistique, jouer à Barjac est hyper inspirant : de la scène tu vois les étoiles, un arbre, la lune qui se lève, c’est fort. D’un point de vue plus personnel, je citerais comme évènement le retour en France car j’ai quitté Berlin où je vivais.

Et tes projets pour demain ?
Pauline :  D’abord l’envie de développer le spectacle en quartet, et je vais sortir un EP enregistré en public pour donner une idée de ce qui se passe sur scène. Et puis j’ai un projet personnel, Cybèle Le Buis, pour lequel je compose et je fais les arrangements sur des textes écrits par un ami auteur. Ce sont des textes que j’ai choisis, que je me suis vraiment approprié. Sur quinze chansons, je vais sortir un EP quatre titres, que je veux défendre. Cela traduit l’envie de faire autre chose que Contrebrassens, de travailler avec d’autres musiciens, d’avoir d’autres collaborations. J’ai un peu peur de vieillir avec Contrebrassens.


Photos : Contrebrassens avec Michael Wookey au Forum Léo Ferré (94), le 2 février 2017


David Assaraf – Ceux qui dorment dans la poussière

Voix de crooner, écriture ludique – Beau et mienne, Juré craché sur vos tombes –, piano classique omniprésent… Sans son chapeau noir, on jurerait une réincarnation du Gainsbourg des débuts. Mais David Assaraf a une histoire, tant personnelle que professionnelle, qui permet de dépasser cette impression première. « Cet album célèbre les vivants et ceux qui ne sont plus qu’à travers nous… », précise-t-il. Ceux-là s’incarnent dans les mots d’un poète chevronné qui cite volontiers Francis Picabia ou Stig Dagerman, et rend hommage avec tact et retenue à un père trop tôt disparu (le swinguant Et que rien ne m’éveille).

Pour ce premier album, ce perfectionniste s’est offert les services du producteur Ian Caple (Fantaisie militaire de Bashung, Gratte poil de Têtes Raides). L’orfèvre du son du Sussex l’a laissé créer en toute liberté et a su ajouter à bon escient ici des riffs de guitares rockailleuses (Juré craché sur vos tombes), là un soupçon de réverb’ (Et que rien ne m’éveille). Sa patte est perceptible dans les deux respirations musicales Kaddish et 2609, et traduit à merveille un mysticisme dénué de tout excès de religiosité. Le point d’orgue de l’album est sans conteste le duo Les papillons bleus. Le contrepoint aigu de M, avec lequel David Assaraf a développé une vraie complicité et qui joue également dans Juré craché, est tout bonnement bluffant en termes d’osmose musicale. Un premier coup d’essai, véritable coup de maître.

Mad


    • David Assaraf
    • Ceux qui dorment dans la poussière
    • abbesses music publishing – 2019
    • Chronique parue dans le numéro 13 de la revue Hexagone.

Des concerts en janvier dans le Tarn et alentours

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Une sélection de dix-sept de concerts, à partir du 11 janvier, pour bien commencer l’année en chanson dans cinq départements.


Dans le Tarn, 

samedi 11 janvier : Pierre Antoine en piano solo à la bibliothèque d’Arthes

vendredi 17 : Tryo (+ Vice et Versa en 1ère partie) au Bolegason à Castres

samedi 18 : 2Folks – Salle des Auriols à Labruguière. Guilam mélange sa voix avec celle de sa fille Camille, sur des chansons folks jouées en guitare-voix.

jeudi 23 : Erdöwsky – Le retour du Jeudi – Faculté Champollion à Albi 18h30. Muriel ERDÖdy, guitare-voix, et Alexis KowalczelWSKY, clarinette et batterie, pour des chansons nomades à la poésie rock.

vendredi 24 : WallyLe projet Derli – La Halle à Rabastens. Ce spectacle sera aussi joué le jeudi 30 à Villefranche de Rouergue en Aveyron.

samedi 25 : Boucan au Noctambule à Albi. Un trio détonnant (trompette-contrebasse-guitares) pour une musique inventive. 

jeudi 30 : Laurent Berger – Jeph  au Café Plùm à Lautrec. Un double concert d’artistes en solo guitare-voix.


En Ariège

 samedi 11 : Archibald (+ Ludivine Nebra) à Castelnau-Durban. Les slams mis en musique d’Archibald avec son nouveau spectacle et album Tout va bien s’passer. 

 samedi 11 : Matéo Langlois au Relais de Poche à Verniolles. Ce poète moderne, très à l’aise sur une scène, chante avec une voix singulière des histoires originales écrites finement, en jouant piano et sax, beat box et pédales d’effets.

samedi 25 : Pascal Mary au Relais de Poche à Verniolles. Un solo en piano-voix, de l’émotion à l’humour féroce. Talent et générosité.


En Aveyron, au Théâtre de la maison du peuple à Millau

mercredi 15 : Yolande Moreau et Christian Olivier – Prévert

vendredi 31 : Alexis HK (+ Léopodine HH) – Comme un ours


Dans le Gers 

Samedi 11 : Jehan & Suarez – De Dimey à Leprest – Le bouche à oreilles à Simorre

Samedi 25 : Marion Cousineau – Association la petite porte à Puycasquier. Basse et clavier, textes dits ou chantés, poésie et humanité.


Dans le Tarn-et-Garonne 

dimanche 12 : Chouf, Matéo Langlois, Jérôme Pinel : Renaud, récréation libertaire – Les Musicales Du Dimanche à Labastide St Pierre à 17h30.


Photo ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur


Sélection de concerts en janvier en Occitanie de l’Est

Voici la première sélection de 2020 en Languedoc- Roussillon. L’année commence en douceur, avec peu de concerts chanson programmés pour ce mois de janvier, mais quelques belles soirées en perspective aux quatre coins de la région.

Du 8 au 10 janvier : Région(s) en Scène Occitanie, organisé par le réseau Pyramid à Sète, Mireval, Balaruc-les-Bains et Pézenas (34). Il s’agit d’un dispositif de repérage permettant de faire découvrir une sélection de nouvelles créations de la région à des programmateurs. Les concerts sont ouverts au public sur réservation et dans la limite des places disponibles – plus de renseignements sur le site reseau-pyramid.org. On pourra découvrir entre autres au Théâtre Molière de Sète : David Sire (le 8 janvier), Bertille et Boucan (le 9 janvier).

Le 9 janvier : La Pietà à l’hôtel Mercure Comédie de Montpellier (34) dans le cadre de l’enregistrement d’une émission de France Bleu Hérault. A cette occasion, la rappeuse Montpellieraine dévoilera ses nouvelles chansons en formule piano – voix

Le 12 janvier : Portrait d’artiste – cabaret-spectacle sur Jacques Brel et la chanson des années 1970 à la Passerelle de Jacou (34)

Le 14 janvier : Prévert avec Yolande Moreau et Christian Olivier au Kiasma de Castelnau-le-Lez (34)

Le 18 janvier : Philippe Katerine à El Mediator de Perpignan (66)

Le 23 janvier : Nach et La Pietà dans le cadre du Festival Chants d’Hivers et de Femmes à la Cigalière de Sérignan (34)

Le 24 janvier : le Mégaphone Tour à Rocles (48), avec Lonny et Baptiste

Sélection établie par Marion Ferfoglia



Photo ©David Desreumaux – Reproduction & utilisation interdites sans autorisation de l’auteur

Jean Mouchès – L’oiseau des premières fois

Septième album attendu pour cet artisan folksinger, orpailleur capable d’extraire du limon les plus belles pépites aurifères qui soient. Dans une imparable et simplissime formule guitare/violon, il nous offre là un bien bel opus sobrement présenté dans une jolie pochette en feutrine brodée. En véritable esthète, l’animal est d’ailleurs coutumier de l’emballage décalé puisqu’il nous avait gratifiés il y a quelques années de l’impeccable album La malédiction du caméléon, dans un très joli boîtier de bois pyrogravé. Une solution élégante et efficace pour lutter contre le téléchargement ? Les chansons, lumineuses, sont de petits bijoux sculptés de mots, à l’image du titre éponyme L’oiseau des premières fois, délicieuse bluette façon Trenet. Le malin Oh ! J’aimerais t’écrire une chanson voit se glisser les figures tutélaires de Brassens, Higelin, Gainsbourg ou Ferrat, mais aussi Dylan ou Leonard Cohen, quand Belle aventure nous livre en son refrain l’inéluctable constatation : « Belle machine que la machine humaine / Mais livrée sans mode d’emploi… » Quoi qu’il en soit, rayonne ardemment dans ses mots un chaleureux accent ensoleillé propre à nous alléger le propos le plus aride. En témoigne Petit chimiste, qui ose d’amusantes allitérations à propos des massacres entre Ouzbeks et Tadjiks… Enfin, Les neiges d’antan, empruntées à François Villon, osent se parer d’une tout autre musique que celle déposée par le bon maître sétois, pour un rendu des plus réussis.

Patrick Engel


  • Jean Mouchès
  • L’oiseau des premières fois
  • autoproduit – 2019
  • Chronique parue dans le numéro 13 de la revue Hexagone.