Printival pluvieux, Printival heureux !
C’est la formule employée par la présidente Anne Rimbert lors du lancement de cette édition des 20 ans, prévu en extérieur et effectué à l’intérieur du Foyer des Campagnes. Ensuite Dany Lapointe (notre photo à la une) détaillera le riche programme du festival. Un festival qui attire de plus en plus de monde, car la salle pour cette inauguration était aussi remplie qu’un concert qui affiche complet. On y croisait des amoureux de chanson présents sur les cinq jours. On y retrouvait des organisateurs ou programmateurs de festivals (comme, entre autres, ceux de Chant’Appart, Festiv’Allier, Sémaphore en Chanson et Les Nuits du Chat, ainsi que l’ancienne programmatrice du festival de Tadoussac). On y voyait aussi des artistes programmés dans la semaine. Certains prévus sur la soirée anniversaire du lendemain et présents sur Pézenas pour la préparer : comme Anne Sylvestre, Evelyne Gallet, Sam Burguière (des Ogres de Barback). Et aussi Emilie Marsh, en résidence toute la semaine, comme musicienne dans le groupe d’Hildebrandt, là aussi pour préparer leur concert du Printival samedi. Après les discours, le traditionnel apéro accompagné de quiches et pizzas est bienvenu. D’autant plus qu’il se déroule dans l’ambiance musicale festive de la fanfare Eyo’nlé qui joue des instrumentaux et quelques reprises à leur façon de Boby Lapointe et Georges Brassens.
Soirée d’ouverture
Printival pluvieux peut-être – et c’est rare – mais Printival heureux sûrement. Avec certainement un grand succès public car déjà trois concerts affichent complets dont celui de la soirée d’ouverture avec Hervé Vilard. Bertille, artiste soutenue par le Printival, assure la première partie. Cette musicienne, déjà vue dans le groupe Wallace et avec Daguerre, présente son projet chanson, avec une violoncelliste-altiste et des sons électro, ne reprenant elle qu’épisodiquement son violon. Puis Hervé Vilard, dans le bel écrin du théâtre de Pézenas, avec une intime formule piano-voix vient, comme il dit « se mettre au service de la chanson française. »
Il interprète une chanson de chaque auteur retenu : Fanon et Prévert, Anne Sylvestre et Bernard Dimey. Mais aussi Le café littéraire écrit par Allain Leprest. Il dit du Genet et du Brigitte Fontaine. Il surprend par le choix des textes, montrant son amour des mots, allant par exemple rechercher Qui a volé les mots de Michèle Bernard. Il interprète aussi Alex Beaupain et Vincent Delerm. Il chante, quasiment en fin de récital, deux de ses « tubes » dont Capri, c’est fini, au grand soulagement de beaucoup de ses fidèles admiratrices.
Pour finir la soirée, rien de tel que prendre un verre au bar du théâtre. On peut y croiser des membres de l’organisation du festival, debriefant peut-être cette première soirée; et des artistes comme Imbert Imbert et Loïc Lantoine, eux aussi prévus pour le spectacle-création du lendemain. Hervé Vilard, coiffé d’une casquette, viendra y faire un petit tour. Moi, je ne reste pas : j’ai un petit compte-rendu à écrire.
Toutes les photos de l’article dont celle à la une (lancement du festival) : © Thierry Margot
[…] voir aussi quelques autres chroniques : sur la soirée d’ouverture en 2019, sur la fête à Barbara Weldens en 2018, sur le concert de Thomas Pitiot chante Vassiliu en 2017, […]