Je te parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. La formule est banale, sur-usitée mais c’est celle qui me vient à l’esprit à la découverte de ce groupe récent, Fontaine Wallace. Formation établie à Paris et emmenée par un Nicolas Falez que l’on a connu dans le milieu des années 90 avec Superflu. Superflu, c’est l’histoire de trois albums, d’une flopée de morceaux gravés en mémoire, sur une décennie environ. Une pop absolument réjouissante, mélancolique mais avisée. Rapidement, Superflu s’est construit une fan-base modeste mais fidèle au point d’avoir à son train un rang de nostalgiques, d’orphelins d’une ligne mélodique qui n’a d’égale que la voix de Nicolas Falez. Reconnaissable entre mille, touchante. Orphelins également d’une écriture fine, moderne et ouverte sur le monde.
Nicolas Falez revient donc avec Fontaine Wallace. On s’en réjouit. Avec Cécile B. à la basse, Ludovic Morillon à la batterie et Fabrice de Battista aux claviers, Fontaine Wallace rejoue le coup de cette pop-folk savoureuse, agréablement mélancolique mais qui ne se regarde pas le nombril. Quelques épreuves commencent à parsemer la page Facebook du groupe et un compte Soundcloud existe proposant quatre titres qui augurent – on le souhaite – d’un bel album à venir. A suivre de près.