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K! : La femme en boite

Finissant Pic d’argent 2014 derrière Radio Elvis, K! poursuit son bonhomme de chemin. Voici un morceau du dernier EP, La femme en boite

Radio Elvis, pic d’or 2014

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Pic d’Or 2014 pour Radio Elvis et c’est pas volé ! Pour se les mettre dans le creux de l’oreille, voici La traversée qui peint bien l’univers textuel et musical de ce jeune groupe engagé sur une bonne voie. A suivre de près.

Chouf : La cuisine de sorcière

Un rythme enlevé et un clip superbe pour La cuisine de sorcière de Chouf.

 

Manu Galure : Que de la pluie

Extrait du nouvel EP 4 titres de Manu Galure, Que de la pluie. Superbe !

 

Roucaute : J’ai voté Front National

Deuxième chanson de Roucaute sur Hexagone cette semaine. Pour la bonne cause à quelques heures du prochain scrutin européen…

J’ai voté Front National – (Gilles Roucaute / Gilles Roucaute)

J’ai voté Front National
Pour la première fois d’ma vie
Je l’ai lu dans le journal
On est envahis (x4)
Ils me disent tous que c’est mal
Que j’ai fauté, j’ai failli
Mais j’les emmerde, j’avais l’choix et j’ai choisi

J’ai voté Front National
C’est ça leur démocratie ?
Le pas pire ou le moins mal
C’est tout c’qu’on choisit (x4)
J’voulais just’ fout’ la pagaille
Leur montrer que nous les p’tits
Si on cogne on peut faire mal à ces pourris

J’ai voté Front National
Ben quoi, c’est pas interdit
Leurs affaires, l’argent sale
C’est que des pourris (x4)
La soirée électorale
Et leurs sales yeux déconfits
J’ai pris mon pied, oui j’avoue que j’ai bien ri

J’ai voté Front National
Pas pour l’drapeau, la patrie
J’suis pas fan du Maréchal
Et j’suis pas nazi (x4)
Mais ça peut pas faire de mal
Un vrai chef à ce pays
J’suis pas racist’ mais bien fait pour tu sais qui

J’ai voté Front National
Cont’ les racailles, les bandits
Qu’ils s’en aillent, ciao bye bye
Loin dans leur pays (x4)
Puis ça mettra au travail
Les chômeurs français, moi j’dis
Au boulot, les assistés et leurs amis

J’ai voté Front National
Pour la dernière fois d’ma vie
Le régime électoral
Paraît qu’c’est fini (x4)
J’ai voté Front National
J’aurais p’têt pas dû, tant pis
J’voulais mettre feu à une paille
Et c’est l’incendie

Polo / Fredogre : Bleu Marine

Avant les élections de dimanche prochain, une petite piqûre de rappel de ce qu’est la peste brune… Nouveau clip en studio de la chanson Bleu Marine manifeste salutaire de Polo et Fred des Ogres de Barback.


 

Bleu Marine – (Pierre Lamy / Pierre Lamy – Frédéric Burgière)

Les temps sont bleu Marine, entendez ça et là
Les voix de la raison résonnent de tristes constats
Enfants de la déprime, jeunesse en perdition
De tous vos détresses, voici la solution

Sur radio bleue marine, du soir jusqu’au matin
La chanson bleu marine nous serine son refrain
La pensée bleu marine, d’avant mai soixante-huit
Qui se borne à trouver que le train va trop vite

L’histoire est bleu marine, de savants historiens
Un peu révisionnistes, mais sachant grec et latin
Ont remonté le temps d’avant le Roi Louis XVI
Pour compter les méfaits de la révolution Française

La philo bleu marine  vous parle de Rousseau
Comme on parle d’un Ogre ou d’un vieux saligaud
Elle traite encore Voltaire de démon satanique
Et conteste certaines lois de la mathématique

Qu’est-ce que tu t’imagines ?
Les idées bleu marine
Ne datent pas d’hier
Sous le manteau d’hiver
De la nuit bleu marine
Qu’est-ce que tu t’imagines 
Les idées bleu marine
Ont toujours existé
Et les mots bleu marine
Sont les mots du passé

Ecrivains bleu marine, friands de bagatelles
Férus de Brasillach et de Drieu La Rochelle
Qui de l’air entendu de ce qui va sans dire
Prétendent mes enfants que vous ne savez plus écrire

Poêtes bleue marine, à l’air désabusés
Tristes rats de cocktails aux cheveux argentés
Terrassés par l’ennui et le pâté en croûte
Qui pètent dans leur lit et sanglotent sur leur déroute

Journalistes marine, au curieux pédigrée
Qui écrivent des listes et ressortent de vieux dossiers
Sur l’Algérie Française, le temps des colonies
Qui ont toujours sur eux l’adresse d’un ancien nazi

Marine d’astrologues qui prévoient le destin
Et de cartomanciennes lisant les lignes de la main
De mathématiciens qui calculent la dèche
De grands amis des chiens, qui prônent la chasse et la pèche

Qu’est-ce que tu t’imagines ?
Les idées bleu marine
Travaillent du chapeau
Quand claque le drapeau
Dans la nuit bleu marine
Qu’est-ce que tu t’imagines ?
La saison bleu marine
Est déjà dépassée
Et les mots bleu marine
Sont les mots du passé

Dynastie bleu marine, famille aux cheveux blonds
Qui comptez les euros cachés au chaud sous l’édredon
Crustacés politiques, crabes dans leurs panier
Saumâtre rhétorique d’arguments prêts à penser

Enarques bleu marine dévorés d’ambition
Rompus aux syllogismes de la communication
Grands patrons bleu marine, au bleu regard d’acier
Amateurs de cantiques et des sermons de vieux curés

La rue est bleu marine, flotte de marins louches
Bleu marine armada faite de branches et de souches
Bâtiments de poivrots, flottille de quartier
France des braves gens qui craignent Donald et Mickey

Marée sécuritaire, haro sur le baudet
Policiers bleu marine, triés sur le volet
Brutes de toute espèce, trognes à faire frémir
Toutes les fortes têtes n’ont plus qu’à bien se tenir

Qu’est-ce que tu t’imagines ?
Les idées Bleu Marine
Qui sonnent le carème
Seront les chrysanthèmes
De nos nuits bleu Marine
Qu’est-ce que tu t’imagines ?
Cortège bleu marine
De notre mise en bière
Quand les mots bleu Marine
Sortent du cimetière
Qu’est-ce que tu t’imagines ?
Mort vivant bleu marine,
Dans la nuit bleu marine de tes rêves, on y crève…

Manu Galure : Que de la pluie

Le temps file et le Vacarme de 2010 de Manu Galure n’est plus qu’un bruit de fond en dépit de l’indéniable qualité qu’affichait cet album. L’heure est venue de se remettre à la tâche discographique et c’est d’ailleurs ce que fait le toulousain en s’apprêtant à entrer en studio d’ici quelques semaines.

En attendant, un EP 4 titres est disponible afin d’accompagner la souscription de l’album  Que de la pluie dans sa version longue  dont la sortie est programmée pour novembre 2014. Réalisé par Camille Ballon (Java, R.Wan, Renaud Papillon Paravel, etc.), le machin promet d’être une tuerie sans nom à en juger par les 4 premiers morceaux sortis du tube à essais. Dans un Dragster qui se méfie des cow-boys dans le quartier, c’est le beat bien raide et à cheval sur Trenet et Higelin que nous revient Manu dans une forme tonitruante. On attend la suite avec impatience.

Roucaute : Petit conte d’après Noël

Ce Petit conte d’après Noël de bien belle facture de Gilles  Roucaute  n’est pas sans faire penser aux Contes Cruels d’Auguste de Villiers de l’Ile Adam. En version contemporaine mais toujours avec les travers de la société en ligne de mire.


Roucaute – Petit conte d’après-Noël par gillesroucaute

A Clichy, un atelier chanson avec Polo

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

La chanson, ce n’est pas que tubes, succès et vedettes. Bien sûr (et heureusement !) que cela existe mais avant d’arriver sur l’affiche – si ce n’est en haut – le parcours est souvent long, sinueux et difficile. Le travail d’auteur / compositeur / interprète ne s’invente pas, ne s’improvise pas mais est bien souvent le fruit d’un acharnement joyeux dans la besogne musicale et littéraire.

Faire participer des élèves de collège à ce processus de création artistique, c’est le défi qu’a relevé Flavie Girbal, professeur de Lettres au collège Jean Jaurès de Clichy dans les Hauts de Seine. Après une première expérience réussie et très encourageante l’an dernier, Flavie a reconduit cette année un « projet chanson » auquel a pris part le chanteur Polo (voir interview ci-dessous) en tant qu’intervenant extérieur. Pour Flavie, par le biais de cet atelier, l’idée est d’intéresser les élèves à un processus de création littéraire mêlé à une autre forme d’expression artistique qu’est la musique. A ce titre le projet s’est parfois déroulé en collaboration avec le prof de musique, Guillaume Turbet-Delof, et avec Pierre Polvèche, accordéoniste et comparse de Polo au sein de leur groupe Les Pierres de Cristal.

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Financé par le Conseil Général du département, la DAAC et la Mairie de Clichy, orienté cette année autour du thème de la jeunesse défini par le professeur, le projet a accouché d’une chanson inédite (à écouter ci-dessous) écrite par les élèves de deux classes de 3ème et Polo et chantée par une classe de 6ème à l’occasion du festival Bain de Rue de Clichy le 18 mai dernier sur la scène du parc Salengro. L’atelier conclura cette année de travail sur l’enregistrement au conservatoire de Clichy des titres écrits durant les deux années d’existence du projet et un disque sera pressé. Pour la plupart des élèves, c’est ici une première expérience d’immersion dans le monde de la création musicale et sa production. Peut-être de quoi faire naître des vocations ?


Ecoutez la chanson Ma jeunesse écrite par les élèves de l’atelier et Polo et chantée par Polo.


 Très impliqué dans ce type de projets et intervenant-acteur sur l’atelier chanson du collège Jean Jaurès de Clichy, nous avons posé quelques questions à Polo qui en connaît long dans le domaine …

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Hexagone : Depuis quand travailles-tu en collège et dans les écoles ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui a provoqué cette envie ?
Polo : Depuis 2006. J’ai remplacé Néry sur un atelier d’écriture en Haute-Saône, avec la musicienne intervenante Evelyne Menaucourt. Ce projet m’a tellement enthousiasmé que je l’ai reconduit pendant quatre ans, en créant un atelier de création de chanson pour les enfants. On peut voir le résultat de ce travail dans le documentaire de Laurent Périssé Quand la bulle chante, diffusé sur France 3. Je crois que tout y est dit. Par la suite, j’ai mené beaucoup d’autres actions de ce type, jusqu’à ce que cela devienne une de mes principales activités professionnelles, et je collecte de nombreuses chansons écrites avec les enfants que j’ai bien l’intention de partager un jour sur un album qui leur sera consacré.

Hexagone : Y vois-tu un prolongement de ton travail d’artiste ?
Polo : Absolument. L’écriture des enfants, leur vision du monde et surtout la liberté de leurs mots et des images littéraires qui en résultent me nourrissent. C’est à la suite de tout ce travail que j’ai pu écrire les chansons de mon nouveau groupe rock Minibus consacré au jeune public.

Hexagone : Que cherches-tu à faire passer vis à vis des élèves et comment t’y prends-tu ?
Polo : Je cherche à leur faire découvrir que l’écriture et la poésie sont un plaisir joyeux et une émancipation du prosaïsme de la vie quotidienne. Que les mots permettent de percer le mur des apparences et de révéler la magie qui nous entoure. Les mots sont magiques, mais il faut accéder à leur pouvoir.
J’ai inventé des exercices, des ruses, des moyens de les découvrir comme je les ai découverts moi-même par la lecture des textes classiques et en écrivant de la poésie. Il y a des règles dans la poésie française qu’il faut connaitre, même pour les transcender. Il faut prendre en compte le travail colossal que les grands poètes nous ont laissé pour pouvoir jouer avec. Hors, ces règles sont avant tout musicales, et c’est pourquoi la poésie et la chanson sont si intimement liées.

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Hexagone : Qu’attends-tu de ce type de projets, pour toi et pour les élèves ?
Polo : Au final, j’aimerais qu’après notre atelier les enfants ne voient plus la poésie de la même manière, et qu’ils prennent confiance en leur capacité créative d’écriture. Ce travail se veut complémentaire de celui du professeur, qui reste au centre de mes préoccupations.

Hexagone : Comment fais-tu travailler les élèves ? Quels sont tes outils, tes arguments, etc.
Polo : J’ai la chance d’être un artiste, donc un intervenant extérieur chargé de mystère, et j’en joue. Je leur lis des textes, je leur chante des chansons. La première séance de rencontre avec eux est comme un spectacle. Tout se joue souvent à ce moment-là. C’est une fois en confiance qu’on commence à travailler. Tout se fait collectivement et chacun intervient de manière très vivante. Nous nous amusons avec les thèmes, les mots, nous partons à la pèche des champs lexicaux, des rimes, des assonances, des images que l’association de mots produit à l’esprit. Peu à peu, nous « lissons » notre texte comme un artisan fignole son ouvrage. Peu à peu, je tends à leur faire maîtriser parfaitement la prosodie et la versification de la langue française de manière sensible et ludique. Pour la musique, j’ai repris entre autres la méthode de Jean Sébastien Bach qui associait des lettres à des notes de musique. Ici, à Clichy, pour la chanson Ma jeunesse, nous sommes partis sur les notes du mot jeunesse qui donnait : do mi sol sol mi mi mi mi. Et comme par hasard, il s’agit de la tierce majeure de l’accord de do, la première harmonie qu’apprennent les enfants, comme dans la chanson des Aristochats Des gammes et des arpèges. Cette mélodie contient toute la simplicité et la candeur de l’enfance, et sert merveilleusement le texte de cette chanson pourtant très sombre, écrite par des ados de 3ème qui y ont exprimé beaucoup de leurs angoisses existentielles qui nous sont ici données à entendre.

Hexagone : Comment tes interventions sont-elles ressenties par les élèves ? Quels retours te font-ils ?
Polo : J’ai la folie de croire qu’un professeur qui invite un artiste dans sa classe offre aux enfants encore plus de lumière que ne contient déjà son enseignement bienveillant. Il leur fait un cadeau formidable qui représente beaucoup de prise de risque pour lui et d’investissement sur son temps libre. J’espère dans un premier temps être digne de la confiance que m’accorde ce professeur, et avec lui, faire en sorte de changer quelques existences. Moi même, je me souviens de chaque expérience de ce type lorsque j’étais enfant. Je n’oublierai jamais madame Raymond qui nous avait emmenés à Rome, fait rencontrer l’écrivain Marie Cardinal, donné la passion du latin. Madame Garnier qui nous avait emmenés faire un concert de flûte à bec devant un public, et l’émotion que j’avais ressentie comme une évidence. Monsieur Guyot qui m’habite aujourd’hui encore quand je relis Madame Bovary et qui m’a donné envie d’écrire. Je n’attends aucun retour des élèves, il me suffit de ressentir la profonde certitude que notre travail portera ses fruits. Au demeurant, j’ai tout de même plaisir à voir trente paires d’yeux briller à la dernière séance de travail, quand on se quitte.

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Hexagone : Quelles sont les questions les plus fréquentes posées par les élèves ?
Polo : M’ssieur, est-ce que vous êtes connu ? Vous passez à la télé ?
Ce à quoi je réponds :
– M’avez-vous déjà vu à la télé, me connaissez-vous ?
– Non.
– Connaissez-vous Mickaël Jackson ?
– Ouiiiiiiiii
– Ben lui, il est connu…
Au delà de la plaisanterie, les élèves ont au départ du mal à séparer la notion d’artiste de celle de notoriété. C’est pour eux l’occasion de découvrir que pour un artiste dans la lumière, il y en a des centaines d’autres qui travaillent tout autant dans la vie normale, ainsi que des techniciens et tous les acteurs du monde du spectacle.

Hexagone : Trouves-tu leur rapport à la chanson modifié entre le début et la fin du projet ?
Polo : Modifié je ne sais pas, mais enrichi certainement. Les chansons qu’écoutent les enfants sont généralement dans un format très actuel et très dans l’air du temps, souvent des phénomènes de masse. Les ateliers leur permettent de découvrir d’autres choses, sans être en opposition avec ce qu’ils aiment, et je pense qu’ils en sont ravis. Ainsi dans le spectacle de Clichy avons-nous chanté Happy de Pharrel Williams, et Brassens. Ça marche très bien et c’est ça qui me plait.

Hexagone : Selon toi, qu’est-ce que la chanson travaillée sous cette forme de projet à l’école apporte que les cours traditionnels n’apportent pas aux élèves ?
Polo : Peut-être un autre angle de vue sur l’utilité personnelle et concrète de l’écriture. Mais l’enseignant reste la clé de voûte de leur ouverture d‘esprit. C’est un métier qui reste un des plus nobles et des plus admirables à mes yeux dans notre société.

Garçons aux Trois Baudets

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Mais que va donc être ce spectacle intitulé Garçons qu’annoncent les Trois Baudets pour tout le mois de juillet prochain ? Le site de la salle du Boulevard de Clichy nous apprend qu’il s’agit d’une création Trois Baudets avec Cléa Vincent, Luciole et Zaza Fournier.

« Garçons ce sont 3 filles qui chantent des chansons d’hommes, de mecs, de types, de gars… de garçons.
Garçons ce sont 3 filles qui chantent des chansons d’hommes sur les femmes, les nanas, les gonzesses, les p’tites pépées…
Garçons c’est un répertoire, celui des années Canetti, celui de Mouloudji, Salvador, Nougaro… des 3 Baudets.
Garçons c’est aussi un garçon, un vrai, qui les accompagne sur scène.
Garçons c’est un piano, un accordéon et surtout des voix. » nous apprend-on.

En manière d’hommage à son fondateur Jacques Canetti qui dirigea le lieu de 1947 à 1967, la track list piochera dans les répertoires de ces 20 années glorieuses.

Nous n’avons encore rien vu de cette création mais le casting retenu pour l’aventure aiguise notre curiosité. On aurait pu en effet s’attendre à des Juliette, Pauline Paris ou Stef! par exemple, mais la direction artistique aura retenu la fine fleur montante de la pop française. Pourquoi pas. On ira voir. Ça se joue du 1er au 26 juillet à 20 heures pour 10 euros.