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Oldelaf au Zénith le 29 novembre

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oldelafTu l’as vu, Oldelaf, à la téloche chez Dave le dimanche après-midi ? C’est son nouveau rendez-vous dominical, depuis la rentrée, où c’est qu’il tient une chronique. Bien drôle, comme d’hab’. C’est une émission, en gros, pas franchement pour tirer la bourre à Druker mais pour lui apporter un pendant éveillé, une version « public plus jeune », sans déambulateur ni verveine. Une émission sans les blagues pourries de Gerra ou ses clones, tu vois.

Enfin bref, je ne venais pas te parler de ça mais de Dimanche quand même. Du nom du dernier album d’Oldelaf.  La grande date de la tournée Dimanche approche et si tu n’as pas encore pris ta place, grouille-toi un peu quand même. Ce sera le samedi 29 novembre 2014 au Zénith de Paris. Ça va être une joyeuse partie de déconne organisée comme on les aime je crois.

On va bien se marrer et on ne voudrait pas que tu rates ça !


Claire Elzière chante les voix qui se sont tues

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Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Ce samedi 27 septembre 2014, Claire Elzière faisait L’Européen pour présenter son nouvel album d’interprétations de textes d’Allain Leprest.

Je suis arrivé en avance. Le temps de faire les réglages, les tests de l’appareil photo. D’avoir une place correcte et de pouvoir shooter sans faire chier déranger le voisin ou la voisine.

La salle s’est remplie petit à petit pour finir pleine comme un oeuf. Ca fait plaisir de voir des salles pleines. Du monde et du beau monde ! Ca causait dru aussi. Des fois assis, souvent debout et ça sentait la bonne humeur du samedi soir à Paname.

La scène était fin prête et d’un raffinement simple et élégant. Deux lampadaires au tissu rouge plissé envoyaient des lux diffus et apaisants. Au sol, les instruments patientaient. Une contrebasse couchée sur le côté attendait son manipulateur, un oud accoudé négligemment au podium semblait se concentrer pour le grand moment. Un ukulélé accroché à son stand ressemblait à un nouveau né. Un apprenant qui observait les grands frères et les grands faire.
Un beau demi ou quart de queue Yamaha, pimpant préparait en silence ses premiers accords.

Celle que l’on attendait dans cette salle mythique de L’Européen hier soir, c’est Claire Elzière. Une chanteuse. Une interprète, plus exactement, comme il y en avait des belles et des fameuses à l’époque où existaient encore les lieux pour les entendre. Tu vois, Claire, c’est la filiation des Fréhel, Berthe Sylva, Cora Vaucaire, Juliette Gréco, Francesca Solleville. Rien de moins.

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Tout récemment, est paru le dernier album de Claire. Après avoir chanté Pierre Louki, cet album  présente 14 interprétations de textes d’Allain Leprest. Dont dix inédits. Leprest, pour te rafraîchir la mémoire, c’est un monstre sacré littéraire qui a donné à la chanson d’expression parmi ses plus belles lettres de noblesse. Aussi talentueux qu’inconnu auprès du grand public… Disparu à l’été 2011, Leprest a laissé un grand vide dans la chanson qui, disons tout net, ne sera jamais comblé. Il y aura certes autre chose, soyons optimiste, mais Leprest n’est plus, il est mort pour toujours.

Faut-il pour autant ne plus toucher à l’oeuvre de Leprest, de peur de n’être pas à la hauteur, de ne pas suffisamment l’honorer ? Que nenni ! Il l’a bien dit le fou chantant que « Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues ». Message reçu pour Claire Elzière. La meilleure façon de le convoquer parmi nous, c’est de faire ce que fait Claire Elzière. Le reprendre. Le chanter. Et comment !

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Leprest, impressionnante bête de scène était éructant et on l’adorait aussi pour ça. Chez Claire, c’est tout en féminité que les messages vont passer. Sans manières, sans chichis. Une diction claire et précise, qui donne aux mots d’Allain une couleur différente. Ça reste du Leprest, ça s’entend dès le premier vers !  Les mots, les images fulgurantes viennent en permanence nous le rappeler. Mais Claire s’approprie la langue de son aîné, langue parfois bien masculine qu’elle déclame avec assurance, quand il s’agit de parler de « coupeur de bites en deux » par exemple.

Pas de maniérisme, pas de mauvaises imitations donc. La grande réussite de l’exercice réside dans la simplicité musicale et d’interprétation retenues par Claire Elzière et sa bande. Il s’en dégage non pas une modernité mais une contemporanéité qui parle à tout le monde et qui aura séduit la diversité du public présent dans la salle.

Finalement, chanter Leprest, c’est également une évidence. N’a-t-il pas été, en parallèle de sa carrière d’ACI, un simple parolier ? Comme pour Francesca Solleville par exemple, dont Claire a repris hier soir deux titres dont la fabuleuse Les p’tits enfants d’verre. Le talent de Leprest est aussi dans la capacité à avoir su écrire, à la fois pour lui mais pour d’autres, en s’adaptant toujours mais en conservant toujours sa marque de fabrique : la boîte à images. « Une mirabelle au bois dormant » et quelques centaines du même tonneau…

Photo David Desreumaux
Photo David Desreumaux

Sur scène avec la fidèle équipe musicale que l’on trouve sur l’album, de Dominique Cravic (guitare, ukulélé) qui a composé bon nombre des musiques de l’album, en passant par Grégory Veux au piano et Jean-Philippe Viret à la contrebasse, l’alchimie prend d’entrée, monte progressivement et l’émotion est parfois bien vive. L’interprétation de SDF de Claire Elzière, toujours emprunte de simplicité, est bouleversante. Que dire d’Osaka à Tokyo, qui narre les derniers instants d’un type dans un avion en train de se crasher… A une certaine froideur des morceaux que l’on a pu ressentir sur l’album – mais c’est bien le problème des enregistrements – les versions live apportent la chaleur, l’humanité, le sens inné du partage qui étaient dans l’ADN d’Allain Leprest.

La soirée pouvait faire craindre l’exercice obligé de l’hommage à la fois poussiéreux et larmoyant. Non seulement il n’en a rien été mais en conviant de très nombreux invités sur scène, presque à chaque chanson – dont Pierre Barouh en personne – c’est bien plutôt une fête qui n’aurait pas déplu à Leprest lui-même qui s’est jouée sous nos yeux, avec nous. Une presque communion générationnelle. Finalement, par la voix de Claire Elzière, Allain Leprest – qui fit longtemps peintre en bâtiment – après avoir souvent peint les cloisons, aura contribué à les faire tomber.

Claire Elzière sera au Lucernaire tous les dimanches de janvier prochain. On ne saurait que trop t’inciter à y aller !


Ci-dessous, un extrait du concert en vidéo. Passe la qualité en HD, tu verras, c’est mieux.

Je Vous Déteste : Dimanche

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Dimanche est issue du deuxième album de Je Vous Déteste, intitulé Fais comme tu veux. Emmené par Steban – que l’on peut voir aussi au sein du groupe Les Petites Bourrettes – et Malek, Je Vous Déteste explore un univers folk dont les ambiances planent entre Miossec et Bashung. Le troisième album du groupe, Ça manque de présence féminine, est paru en mai dernier.

Photo Karine Desbonnes


Astier au Forum Léo Ferré le 10 octobre prochain !

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ASTIER1200Alerte rouge ! Oui, tu as bien lu ! On le croyait en exil au Chili, à dos de lama mais Astier revient au Galop vers la Porte d’Ivry !

Claude Astier, de son vrai nom,  sera le 10 octobre prochain au Forum Léo Ferré pour chanter ses chansons, des anciennes, certes, mais également pour présenter les nouvelles qui tu auras le plaisir de retrouver sur un nouvel album à paraitre !

Et comme, ce sera un peu un évènement exceptionnel, ben il y aura des invités et pas des moindres. Je te laisse les découvrir en cliquant sur la photo juste à côté. C’est Astier lui-même qui fait les présentations, et tu sais que ça vaut toujours son pesant du cacahuètes !

C’est stupéfiant !

Entrée à 12 & 15 €, possibilité de petite restauration sur place et comme toujours, l’équipe est super sympa. Renseignements et réservations auprès du Forum.


FORUM LEO FERRE
C’est toujours à Ivry sur Seine, au 11 rue Barbès.

  • En métro : Stations Porte-d’Ivry ou Pierre-et-Marie-Curie de la ligne 7.
  • En tramway : Station Porte-d’Ivry de la ligne T3.
  • En voiture : le Forum se trouve à 100 mètres environ des sorties Porte-d’Ivry du périphérique, face au vieux moulin.
  • StationVelib le Forum se trouve à 100 mètres de la station Velib n° 42015.

Boule : Les Pizzas

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Après un premier album paru en 2012, Petit-fils de Fantomas, album qui avait non seulement reçu un bon accueil de la critique mais dont Sanseverino en personne s’était emparé d’un titre (Carte postale à ma cousine qui habite au bord de la Méditerranée) pour le reprendre sur son album Honky Tonk, après tout ça donc, Boule remet le couvert pour nous servir Les pizzas, son nouvel EP qui paraitra le 29 septembre prochain. Voici le clip du premier titre qui en est tiré. Ça s’appelle Les Pizzas. Bah ouais, comme l’EP.

Boule sera aux Trois Baudets le 2 octobre prochain. Note-le.


2014 – EP – Les pizzas

Les pizzas – 03’05 »
Amoureux de Paname – 02’48 »
Saint michel edouard – 02’55 »
Pierre Richard – 03’33 »
L’intelligence du hasard – 03’58 »
Je suis artiste (Live) – 05’54 »

Enregistré, mixé, masterisé et réalisé par Romain Dudek au Studio Neptune à Dieppe

Production CHOLBIZ
Avec le soutien de la SCPP et de la Région Haute-Normandie .


Elie Guillou, Chanteur Public

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élieguillouOn ne va pas y aller par quatre chemins. Elie Guillou est un de nos coups de cœur de la rentrée. Son nouvel et second album, Chanteur public, paraitra le 21 octobre prochain et l’objet séduit à plus d’un titre.

Mais parlons déjà du gaillard, et de la conception qu’il a de son métier, car rien n’est banal chez Élie. Voilà trois ans qu’il a remis au goût du jour la pratique moyenâgeuse de la chanson sur commande. Mais quand ménestrels, trouvères et troubadours mettaient leur art de l’amour courtois au service d’un seigneur, Élie Guillou démocratise la fonction ! Il invente le Chanteur Public, d’où le titre de son album. Les commandes n’émanent plus des puissants argentés mais du peuple, du tout un chacun. On est aujourd’hui, signe des temps, davantage dans la prestation de service. Elie agit en sous-traitance. Vous avez besoin d’une chanson pour célébrer une naissance, déclarer votre flamme, avouer un mensonge prescrit à votre mère ? Appelez Élie Guillou, il mettra sa plume, sa guitare et sa voix à votre service. C’est aussi simple que cela.

Élie Guillou n’en est pas à son coup d’essai en matière de projets détonants, de détournements de la forme communément admise de la pratique de la chanson. En 2009, il a rallié Paris à Brest, à pieds, en l’espace de 30 jours. Trente étapes qui étaient à chaque fois ponctuées par un concert, dans un lieu différent : bars, maisons de retraites, piscines, balcons, salons, clubs de sports, stations-services.

Il est aussi le créateur du Lavomatic Tour. Il s’agit d’une scène ouverte dans les laveries. Le principe est simple et encore une fois, très démocratique. Une fois par mois (à Paris, Avignon, Le Havre, Bruxelles, Rennes, etc.), des participants de profils variés viennent partager leur création, le temps d’un cycle de machine. Je ne sais pas si ‘on peut ravoir à la machine les sentiments mais le pari d’Élie, de faire se mélanger chanteurs, comptable, caissières ou autres bûcherons est réussi ! La seule règle de rigueur : apporter une chaussette pour la machine collective !

Cet album à paraître est l’assemblage de commandes honorées par Elie Guillou. Dix demandes qui parlent tantôt de naissance, d’enterrement, de déclaration d’amour, de fâcheries, etc. Une manière de compilation d’écrits, dix chansons pour autant d’histoires dont l’écho individuel initial vient nous frapper collectivement aujourd’hui. On ne connait ni les commanditaires ni les raisons profondes qui les ont poussés à cet acte littéraire par procuration. Cela rajoute au charme du projet et montre par là même la capacité poétique d’Élie Guillou. Se décréter Chanteur Public, c’est bien mais mettre pareilles intentions en œuvre reste toujours délicat.

L’exercice est non seulement maitrisé mais accouche de petites pépites dont Blondel de Nesles ou Adam de la Halle n’auraient fichtre pas rougi ! Par exemple, « Mûrir ou mourir ? / Les issues se font face, la glace est fendue / Tu aspires à l’espace, l’espace t’aspire / Tu choisis l’inconnu » déclame-t-il sur Ta Genèse, superbe leçon d’allitérations portée par une mélodie profonde et prenante, à l’image de l’ensemble du disque.

Sous la direction artistique de Pierrick Hardy, Chanteur Public frappe par une simplicité, une limpidité, acoustiques du meilleur effet. Finement soutenue par une guitare nylon, une clarinette (Catherine Delaunay) et une viole de gambe (Marie Suzanne de Loye), la voix d’Elie Guillou est claire, précise. Belle tout simplement, comme l’est ce disque auquel on revient sans lassitude. Avec Élie, vive le service public !


Ecoutez un extrait du prochain album d’Élie Guillou

Kiefer : Mon frère

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Mon frère, pas celui que Le Forestier n’a jamais eu, mais celui de Jérémie Kiefer. Ambiance sonore de cour d’école et des gosses qui jouent en fond, une folk qui strumme une rythmique très Miossec, puis une voix placée en avant dans le mix. Tout intériorisée qu’elle est, elle ressort cette voix comme pour donner plus de corps et d’importance au texte et libérer les tourments et autres névroses. L’exercice est réussi et accouche de 3 mn d’un « chagrin qui libère ».

Jeremie Kiefer fait partie de la vingtaine d’artistes associés au projet Tatatssin de Baptiste Vignol. Projet qui consiste en la reprise d’un titre du répertoire du chanteur énervant. Une sorte de Bande à Renaud en plus légitime…


La saison démarre à La Menuiserie

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C’est reparti pour un tour à La Menuiserie à Pantin ! Nouvelle saison, nouvelle programmation ! Mais toujours la même équipe sympa qui ne déroge pas à la règle qu’elle s’est fixée depuis le commencement de l’aventure, il y a plus de 5 ans maintenant. De la qualité, de la qualité, de la qualité !  Sur les planches et dans l’assiette !

Entre Hexagone et La Menuiserie, il y a plus que des goûts en commun. Il y a la volonté partagée de vouloir mettre en valeur une scène peu représentée dans les médias. Autant d’artistes aux parcours artistiques remarquables ou aux balbutiements d’une œuvre qui valent bien plus que tous ceux qui nous cassent les couilles oreilles à longueur de FM…

C’est pourquoi, nous autres d’Hexagone, on relaiera tous les mois la programmation des potes de La Menuiserie. Parce que franchement, disons-le clairement et poliment : c’est pas de la merde !

Vise un peu ci-dessous ce qui t’attend jusqu’à fin octobre et ce qu’en dit La Menuiserie.


Septembre
Vendredi 26/09/2014
lacailleRené Lacaille & Marco Lacaille
Porteur d’une belle tradition familiale de « zouar », René Lacaille représente au plus haut point la musique vivante, celle qui ne vit que pour et par la rencontre avec un public, dans la chaleur partagée de moments intenses. Accordéoniste, guitariste, percussionniste, batteur, bateleur, chanteur, improvisateur de haut vol, passeur de la musique de l’île de la Réunion, avide de rencontres, mais aussi grand cuisinier, porteur de la gastronomie réunionnaise : tel est ce musicien hors normes. Marco accompagne son père depuis plus de 15 ans.
René Lacaille : accordéon, chant – Marco Lacaille : guitare, basse


Samedi 27/09/2014
bazirBazir
Bazir, c’est des chansons livres d’images, des voyages, des paysages sonores et musicaux. Avec des mots d’ici ou d’ailleurs, des cordes, des touches blanches et noires embarqués par des rythmes électro.
Et pour fêter cette naissance ils ont invité les amis, des musiciens dont ils aiment croiser la route pour mélanger leurs univers.
Soizic Martin: chant – Stébane Lam : guitare, clavier, programmation


Octobre
Vendredi 03/10/2014
anastasiaAnastasia + Hildebrandt
Anastasia, bluesy et souriante, possède sa propre vitalité ; son propre groove, ainsi qu’un son authentique, roots à souhait . Quand on l’entend, on l’imagine flâner dans les clubs de jazz et fredonner des airs d’antant. Merveilleuse petite tâche de son, sa musique et sa gouaille s’unissent pour offrir une musique évocatrice, une simplicité, des mots et une poésie en couleur instantanée.

Anastasia Rauch : chant, guitare – James Sindatry : contrebasse, chœurs – Benjamin Vairon : batterie


hildebrandt.
Hildelbrandt (chanteur de Coup d’Marron) revient en solo à La Menuiserie. Il confronte la chanson, le rock anglais et la new wave. Sur scène, il danse et se raconte, mouillant la chemise et les yeux…

Hildebrandt : chant, guitare


Samedi 04/10/2014
Festival MAAD IN 93
Alexandra Gatica + DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson
Le festival MAAD in 93 est un laboratoire de création éphémère ! Durant trois semaines à l’automne, 14 salles de concerts et 70 artistes explorent de nouveaux horizons musicaux, faisant fi des barrières esthétiques. Chaque date du festival est le fruit d’une rencontre entre plusieurs artistes, expérimentateurs de talent, ayant construit une partie de leur histoire musicale en Seine-Saint-Denis :

alexandragaticaDeux duos se croisent, se toisent et se charment. Tout d’abord celui d’Alexandra Gatica : Voix chaude, envoûtante portée par la basse de François Puyalto. Tous deux nous embarquent hors du temps, loin du tumulte. Le voyage va de Paris au Chili, sa terre natale. Face à celui de DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson. Alors que le sourire de DjeuhDjoah captive, le Lieutenant, aux machines, s’occupe de l’orfèvrerie sonore.


Vendredi 10/10/2014
les yeuxLes Yeux D’la Tête
Une musique sans frontières et sans étiquettes portée par une écriture fine et efficace. Des sonorités gipsy, des valses mélancoliques, mais aussi des chansons rock, un univers envoûtant chargé d’authenticité et de douce folie.
Benoit Savard :  guitare, chant  – Guillaume Jousselin :  guitare – chant


Samedi 11/10/2014
nansNans Vincent + Lucas Rocher
Des histoires à rêver debout. Toujours à la recherche du mot juste, Nans Vincent raconte de la rue à la scène, ses nuits d’ivresse, ses voyages, rencontres, espoirs et souvenirs…

Nans Vincent : chant, guitare


lucasrocherbdwebMalicieux, caustique et finement orchestré, le spectacle de Lucas Rocher réussit un slalom habile entre un premier et un second degré percutants. Une ironie jouissive qui en fait l’un des OVNI les plus séduisants de la scène humoristique et musicale actuelle.
Lucas Rocher : chant, guitare – Axel Dachet : violon – Damien Tartamella : harmonica, scie musicale


Vendredi 17/10/2014
luneMonsieur Lune
Dans ses chansons, Monsieur Lune jongle entre petits bonheurs et revers du quotidien, sans se départir de son goût pour l’absurde et les situations paradoxales.
Monsieur Lune : guitare, chant – Gaël Derdeyn : claviers – Jean-Pierre « Cheveu » Bottiau : guitare – Fred Monaco : batterie


Samedi 18/10/2014
mathildeAutomne Lajeat + Johann Riche + Mathilde Tixier
Rencontre entre Automne Lajeat (violoncelliste de Little Ballroom), Johann Riche (accordéoniste de Beltuner, Jacques Higelin) et l’auteur-plasticienne Mathilde Tixier. Cette soirée sera l’occasion de mêler les univers singuliers de ces trois artistes.
Automne Lajeat : violoncelle – Johann Riche : accordéon – Mathilde Tixier : spoke


Vendredi 24/10/2014
frerotsLes frérots
Un spectacle à 2 voix et 1 piano. Les Frérots revisitent fraternellement le patrimoine de la chanson française. Leur tour de chant passe par Allain Leprest, Paccoud, Sarcloret, Polo ainsi que par leurs propres compositions.
Arnaud Roman : piano,  voix – Gino Bilheur : voix,  trompette


Samedi 25/10/2014
choufChouf + La Goutte
Ses rêves volés, Chouf les transforme en fête populaire, empruntant des chemins parfois rock, parfois swing. Il embarque le public dans son spectacle où classe rime avec nonchalance et talent avec humilité…
Chouf : chant ,  guitare  – Simon Barbe : accordéon


lagoutteFlamenco du port d’Amsterdam, tango des Flandres, entre musique de chambre et rock garage, La Goutte marche hors des sentiers battus. Sans faux-semblants ni simagrées La Goutte propose un récital à fleur de peau.
Gabriel De Villeneuve : chant, guitare – Hugo Lagorsse : batterie, banjo, tuba – Jonas Umbdenstock : contrebasse, guitare, tuba – Ludivine Vandenbroucke : clavier, accordéon


Vendredi 31/10/2014
julesNicolas Jules
Nicolas Jules appartient à cette conspiration de poètes qui tordent le rock comme d’autres tordirent les vers. Tour à tour drôle, émouvant, déroutant et bien souvent tout à la fois, ce poète, comédien, chanteur est tout simplement surprenant. Il est accompagné dans sa folie douce d’un batteur et d’un violoncelliste un brin danseurs. Ils forment ensemble le trio le plus barré de la chanson d’aujourd’hui.
Nicolas Jules : chant, guitare


ACCÈS

La Menuiserie se situe à Pantin, à la limite des Lilas et du Pré-Saint-Gervais

77 rue Jules Auffret 93500 Pantin

En transports en communs
métro L11 Mairie des Lilas ou L5 Église de Pantin
bus 61 arrêt Jean Jaurès ou bus 249 arrêt les Pommiers

station vélib au niveau du bus 61 arrêt Jean Jaurès

En voiture
Bd périphérique sortie Porte des Lilas ou Porte de Pantin

Vincent Delerm, l’âme en parallèle

De ses premières chansons, fabriquées en cachette du temps où il était à la fac, à la fin des années 90, jusqu’à l’Olympia qu’il refera début 2015, il en aura parcouru du chemin ce fils prodigue ! Il en aura même renversé l’expression « fils de » en « père de », et ça tend à prouver quelque chose tout de même. Du talent, te dis-je !

Avec Souchon et Gainsbourg, Vincent Delerm est le plus british de nos chanteurs français. Une adolescence passée entre Toto 30 ans de la Souche, The Smiths de Morrissey et The Cure, et on retrouve Delerm à 38 ans, menant une carrière brillante, en renouvellement permanent. Tout est assumé chez ce garçon, depuis le premier album en piano-voix jusqu’à cet album-concept, Les amants parallèles, paru fin 2013. Pourtant, pas simple de passer d’un registre si traditionnel à une forme d’expérimentation à la fois musicale et cinématographique.

Un grand écart, penses-tu ? Pas du tout. Delerm fait ce qu’il fait depuis le début, invariablement, mais en inclinant, en décalant, en changeant d’angle. Vincent fait du cinéma depuis le commencement. Depuis son cursus universitaire, Lettres Modernes, option cinéma. Du noir et blanc et du Truffaut des débuts, il est aujourd’hui arrivé à la case Woody Allen. Histoires de couples, d’amants « Parallèles à côté / Sur nos lits nos corps parallèles / Pas les mêmes pas dérangés / Pas loin et à côté quand même ».

Faisant fi des critiques, parfois virulentes et passionnelles, Delerm avance, en travailleur méticuleux qui se fixe des caps dont il ne dévie pas. L’œuvre se forme, grandit, d’une admirable disparité cohérente. Sur scène, il convie à une manière d’œcuménisme artistique en mêlant chanson, cinéma, théâtre et photo. C’est aussi et surtout ça Vincent Delerm : un artiste protéiforme qui décloisonne les genres. Touche à tout lui-même, il réunit sur un même plateau, dans sa seule personne, des familles artistiques qui n’ont guère l’habitude de vivre ensemble. C’est aussi ça les temps modernes, une cohabitation permanente. Vincent Delerm l’a fort bien anticipé et cela fait aujourd’hui de lui un artiste majeur. Et pour pas mal de temps encore.

Vincent Delerm sera présent dans le cadre du FestiVal de Marne, le 3 octobre prochain, au théâtre André Malraux de Chevilly-Larue, avec Klô Pelgag en première partie. Deux bonnes raisons de sortir.

Photo Annabel Sougné


Virage à droite : un pastiche sinon rien !

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virage à droiteStef!, quand elle est toute seule sur scène, elle chante « En France, on roule à droite… » Quand elle n’est pas toute seule, elle continue. Attends, je t’explique.

Il s’agit ici de chanson engagée, cher lecteur. Figure-toi que les incontrôlables Stef!, Manu Galure, Nicolas Bacchus et Lucas Lemauff (en l’absence de Nathalie Miravette) débarquent au Forum Léo Ferré, les 29 et 30 octobre prochains, pour présenter leur spectacle commun : Virage à droite, la tournée des enculés.

C’est dit sans détour, il fallait oser et ils l’ont fait et l’on voit de suite de quoi il en retourne. J’adore le concept, comme on dit en terre hipster. L’idée du quatuor, c’est que la chanson engagée, la chanson idéologique n’est pas l’apanage de la gauche et que la droite a elle aussi force libelles à distiller. En d’autres mots, suffisamment d’ordures pour remplir quelques poubelles.

Partant de ce postulat, nos énergumènes en goguette et en guinguette font le pari de reprendre, avec le plus grand sérieux qu’il soit, un répertoire haut en couleurs (bleu blanc rouge si possible), gorgé d’hymnes cocardiers et de relents racistes. Rassure-toi, ce ne sont que des relents de pastiche car c’est quand même que pour rigoler.

Si tu viens, et je sais que tu viendras, tu pourras revivre de façon inégalée les standards de Sardou, Barbelivien, Lama (Delon vient nous servir à boire), Pagny et sa liberté dépensée à un prix fou. On te promet que Manu Galladur, Stéphanie de Morano et Nicolas Sarcchus ne feront pas de prosélytisme éhonté mais fais gaffe quand même de ne pas te laisser gagner par le virus.

L’attaché parlementaire du quatuor me fait également dire qu’à l’entrée, la tenue coincée est exigée. Cire tes pompes, mets une cravate, rase-toi et change de slip. Pense à réserver aussi, quand on est de droite, on est prévoyant !

Si tu rates le Forum, Virage à droite sera à la soirée FrancoFans le 13 novembre. Si tu es toulousain, ils seront les 23 et 24 octobre au Bijou.


FORUM LEO FERRE
C’est toujours à Ivry sur Seine, au 11 rue Barbès.

  • En métro : Stations Porte-d’Ivry ou Pierre-et-Marie-Curie de la ligne 7.
  • En tramway : Station Porte-d’Ivry de la ligne T3.
  • En voiture : le Forum se trouve à 100 mètres environ des sorties Porte-d’Ivry du périphérique, face au vieux moulin.
  • StationVelib : le Forum se trouve à 100 mètres de la station Velib n° 42015.