Dans son Bric-à-brac, Vincent Prémel n’y va pas par quatre chemins : avec lui, ce sera Un café, une bière ou un tour du monde. Ce Briochin (gentilé des habitants de Saint-Brieuc) n’en est pas à son coup d’essai : après avoir joué avec De Poil ou La Petite Semaine, le Breton se lance désormais dans l’aventure solo avec son premier album, Un café, une bière ou un tour du monde, qui nous emmène de port en port et de café en café le long du littoral breton et tout autour du globe. Il nous raconte ses souvenirs, ses voyages, les joies simples des rencontres de passage, les mots échangés au comptoir d’un café. Les rêves de bord de mer et les envies d’ailleurs l’emmènent, lui et sa guitare, sur les chemins de l’aventure. Vincent Prémel aime certes voyager mais il tient à ses racines, à son « quartier chéri » de Saint-Brieuc, la ville « où ont poussé [ses] rêves », et bien sûr, à « son » port du Légué. Les morceaux s’enchaînent comme s’il ne nous racontait qu’une seule grande et belle histoire dans laquelle s’intègrent parfaitement trois titres du répertoire de Michel Tonnerre. Vincent Prémel, finalement, c’est le bon copain avec qui on a envie d’embarquer, parce qu’avec lui la vie sent bon l’iode et l’océan.
Perrine Morlière
- Vincent Prémel
- Un café, une bière ou un tour du monde
- IDO productions – 2019
- Chronique parue dans le numéro 14 de la revue Hexagone.