Alors que l’on attend le nouvel album de Dimoné, Bien hommé, mal femmé, pour le 13 octobre prochain, voici le premier clip et morceau extrait du disque, Un homme libre. Dimoné dégaine le banjo et « déambule en équilibre, en préambule d’un homme libre ». Prometteur et… émancipateur.
Photo Marc Gaillet
Après un premier album paru en 2012, Petit-fils de Fantomas, album qui avait non seulement reçu un bon accueil de la critique mais dont Sanseverino en personne s’était emparé d’un titre (Carte postale à ma cousine qui habite au bord de la Méditerranée) pour le reprendre sur son dernier Honky Tonk, après tout ça donc, Boule remet le couvert pour nous servir Les pizzas, son nouvel EP qui paraitra le 29 septembre prochain. Le teaser ci-dessous annonce la couleur.
2014 – EP – Les pizzas
Les pizzas – 03’05 »
Amoureux de Paname – 02’48 »
Saint michel edouard – 02’55 »
Pierre Richard – 03’33 »
L’intelligence du hasard – 03’58 »
Je suis artiste (Live) – 05’54 »
Enregistré, mixé, masterisé et réalisé par Romain Dudek au Studio Neptune à Dieppe
Production CHOLBIZ
Avec le soutien de la SCPP et de la Région Haute-Normandie .
Photo Joskin Zabot
Extase de printemps en rouleau, canard aux dents laqué, nem au détergent… la liste pourrait être longue, mais on te servira au menu du jour les Sexy Sushi, un two-night band à forte variation sismoplasmique. Ça va te réveiller les intestins, ça va te faire cracher quelques bouches en venin, ça va te détoxiner les rotules et cracher les tarentules : allez viens boumber la piste avec nous, et planque les enfants, y’a plein de gros mots !
Demi Mondaine a sorti un premier album, Aether, au printemps dernier. Il souffle à présent un vent d’espoir, de renouveau et de résurrection sur la french touch du gros rock.
Gros rock en bandoulière donc, la voix Gitane tendance Dieu est un fumeur de Havane, hyper sensualité tatouée jusqu’à la moelle de l’épiderme, Béa a créé Demi Mondaine il y a 5 ans. Un nom qui déchire et qui n’est pas qu’un effet de style ! Soutenue par 3 comparses, dont la caution mâle du groupe en la personne de Mystic Gordon à la guitare, Sarah à la basse et Zoé à la batterie, cette Odette de Crécy version trash ne se fait pourtant pas entretenir mais retourne la table rase du rock in France et nous envoie vices et sévices d’un new rock hexagonal qu’on disait moribond.
Demi Mondaine avec son Aether avance sur le fil entre maîtrise d’un art pas si facile à domestiquer et sauvagerie à l’état brut qui sent fort l’animal, le gros son du fond des caves. On peut y voir, certes, parfois, une forme de poussage de cantate*, comme sur Intempérance, morceau liminaire de l’album, où même les breaks font penser au feu groupe bordelais qui jadis Tostakyait à nous rendre heureux, on peut y entendre cela dis-je, mais Demi Mondaine s’en affranchit crânement par une singularité des textes et dans une diversité mélodique.
Aether exhale ce qui se fait de mieux ces temps-ci sur la jeune scène rock francophone, n’ayons pas crainte de l’affirmer. Dirigé par Edith Fambuena (Bashung, Miossec…), l’album nous parvient abouti et témoigne d’une énergie et d’une présence qui ne laissent pas de côté le lyrisme et la sauvage sensualité d’une Demi Mondaine qui sait jouer habilement sur l’ambivalence de son image entre lorette, mère de famille et femme fatale.
Notons au passage que Iggy Pop, lorsqu’il ne fait pas de la pub pour Le Bon Coin, poursuit ses aventures musicales. L’Iguane est non seulement devenu le parrain artistique de Béatrice mais a offert à Demi Mondaine une chanson originale qui figure sur l’album. Private parts, le seul titre en anglais de ce disque, dans une veine bon gros rock qui tape.
Il se dit que les prestations scéniques du groupe sont du même tonneau que l’album et que chaque saillie de notre Demi Mondaine est toujours d’une explosivité incandescente. On y ira s’y brûler les ailes.
Longtemps, Buridane a fait de la danse. Puis, elle a fait un pas de côté pour se jeter dans la chanson et donner de la voix à sa création artistique. Elle a bien fait. Cela avait débuté avec un EP puis l’album Pas Fragile est arrivé en 2012. Un bel album qui montre tout le potentiel d’une jeune ATC qui donne dans la pop-folk song mais avec des textes qui ont des choses à raconter. C’est assez rare pour être relevé. Voici le titre Badaboum, mais soyez sûr que cette Buridane ne se ramassera pas !
Photo Claude Gassian
Il y a ceux qui font des salamalecs aux maisons de disques pour être signés et il y a les autres, ceux qui s’en tiennent à l’écart volontairement. Il y a ceux qui sont prêts à toutes les compromissions pour faire le chanteur et il y a les autres, ceux qui ne cèderont rien pour conserver leur liberté de création et d’expression. Et puis, il y a ceux qui font de la merde pour que ça se vende et puis, il y a les autres, ceux qui ont une meilleure idée d’eux-même et de leur public. Dans « les autres », il y a Batlik. Un artiste à part dans notre sphère de la chanson. Un type qui jouit d’une reconnaissance unanime et sans faille de la part des avertis et en même temps, un type qui demeure un quasi inconnu pour le « grand public ». Une espèce de Leprest dans sa catégorie à lui que ce Gaspard Batlik !
10 ans de carrière, 9 albums. Pas le genre à se la couler douce. Voici pour se chatouiller les papilles auditives, Comme si, enregistré live dans les studios de Radio Néo.
Photo Toine
Les voilà de retour nos Zebda. Et ils vieillissent bien ! L’album Comme des Cherokees est annoncé pour le 25 août prochain. D’ici là, Zebda fera pas mal de festivals cet été et nous les retrouverons le 4 novembre prochain à La Cigale à Paris.
Toujours pas la langue dans leur poche les Zebda, voici le second extrait du nouvel album. C’est un clip-documentaire, tiré du film de Rachid Oujdi (Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés) qui apporte un éclairage bienvenu sur une catégorie de personnes laissées pour compte : Les Chibanis. Qu’est-ce ? Voici ce que dit le Wiki :
Chibani (au féminin chibania) signifie en arabe maghrébin « vieux, vieillard, vieil homme »ou « cheveux blancs ». Ces termes désignent en France les travailleurs immigrés, généralement maghrébins, mais également originaires d’Afrique sub-saharienne, devenus retraités immigrés. Ils sont également parfois appelés vieux migrants ou immigrés âgés.
Ayant fait l’objet d’un statut particulier, les chibanis se trouvent souvent, au moment de leur retraite, lésés par rapport aux personnes de nationalité française ayant exercé le même emploi. Qualifiés à leur arrivée de « jeunes travailleurs, » on estime entre 800 000 et 850 000 les personnes relevant de ce « statut de précarité », dont 350 000 ont plus de soixante-cinq ans.
Photo Jif
« Pour les gens qui courent après le train en faisant coucou, pour les gens qui mettent un aileron à leur Kangoo », « pour les gens qui mettent des chaussettes en sandalettes » : La peine de mort ! Voilà le dernier clip d’Oldelaf. Toujours aussi désopilant et bien poilant le garçon, et là pour le coup, il ajoute une touche hyper sexy ! Allez les filles, lâche-toi !
Pense à réserver aussi pour le Zénith du 29 novembre 2014 ! Parce que sinon, « Pour les gens qui réservent pas au Zénith en novembre : La peine de mort ! »
Un peu comme nous invitions la Villa Ginette dans ces colonnes il y a quelques jours, voici Lamuzgueule, autre groupe festif qui ne se prend pas la tête et ne se la raconte pas. Énergiquement parlant, ça peut faire penser aux LéOparleur par certains aspects mais la line up revendiquée des Lamuzgueule se situe plutôt autour d’un électro-swing, aux sonorités vintage, qui aime à s’encanailler dans l’excentricité des années folles.
Groupe grenoblois formé en 2008 autour de 6 porte-flingue (Charlot Beretta, Camilla Colt, Popof Reminghton, Aldo Magnum, André Volver et Goldwin Chester), après une tournée de deux ans dans toute l’Europe, le groupe a sorti son deuxième album Bada Boom Boom Swing le 26 mai dernier, fruit d’une collaboration avec une dizaine de noms de l’électro-swing notamment. On en écoute ici le premier clip, Les Voleurs de Cœurs.
Lamuzgueule est sur la route des festivals estivaux pour présenter son dernier album donc. Tu pourras les voir par ici ou par là :
Le 12 juillet au Festival Saint Rock#5 à La Clayette
Le 25 juillet au Festival Rencontres Brel à St Pierre de Chartreuse
Le 26 juillet au Festival MoulinStock à St Victor de Cessieu
Le 2 août au Festival Rock’n Poche à Habère-Poche
Le 18 août au Musikfestwochen (Suisse), Š
C’est un cadeau exclusif Hexagone que voici. Filmé mardi 1er juillet aux Trois Baudets, lors de la première du spectacle Garçons qui met en scène Zaza Fournier, Luciole et Cléa Vincent. De ce spectacle dont nous avons venté ici tous les mérites, voici une interprétation de Parce que de Charles Aznavour par Zaza Fournier, seule à l’accordéon. C’est un très, très beau moment. Régale-toi ami Lecteur et n’hésite pas à aller voir les Garçons aux Trois Baudets, c’est jusqu’au 26 juillet !
Photo David Desreumaux
