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Georges Brassens : Bécassine, Le Bulletin de santé, Sale petit bonhomme

Depuis le lancement d’Hexagone, nous n’avions pas encore programmé Georges Brassens en chanson du jour. Un oubli ? Bien sûr que non !

Nous essayons, avant toute chose de faire l’écho de la scène actuelle, celle que nous trouvons à la fois intéressante et digne justement des Phares qui nous ont poussés vers la passion de la chanson. Brel, Renaud, Mano Solo ces jours derniers sont ainsi venus comme une piqûre de rappel, comme l’estampille – certes incomplète – de cette vaste famille.

Donc Brassens. On ne le présente plus, on ne le présente surtout pas. Tout a déjà été dit, parfois trop dit. Juste, il est certainement le Phare parmi les Phares, celui qui a fait rentrer la langue verte dans l’alexandrin choisi, celui qui se rince la dalle, amicalement, là-haut, à la droite de Villon. Plus que tout autre, il a fait et fait l’unanimité, demeure un repère inébranlable pour de nombreuses générations. Et gageons que ce n’est pas près de s’arrêter.

Alors, en guise de petite programmation d’été, faisons fi de la modération et savourons 3 titres de Brassens. Ouais, carrément. Et pas des moindres. Enregistrés lors de Bobino 1969, Bécassine, Le Bulletin de santé et Sale petit bonhomme. Du choix, du meilleur, du haut vol. Du Brassens quoi.


Florent Marchet : Apollo 21

Depuis la sortie de son cinquième album, Bambi Galaxy, paru fin janvier dernier, la critique s’est lâchée pour filer la métaphore cosmique et intersidérale à l’endroit de Florent Marchet et signifier l’aspect ovniesque de ce dernier opus.

Certes, si l’on ne poursuivra pas ici l’exercice de style, on tombera d’accord néanmoins sur le fait que Florent Marchet, en 10 ans de carrière, s’est taillé une place singulière dans le paysage de la chanson électro-pop française. Adepte de l’exercice conceptuel, à l’instar de ses 2 précédents albums, Bambi Galaxy propose une odyssée de l’espace sombre et très personnelle, en entonnoir inversé, partant du singulier pour aller vers le pluriel.

Florent Marchet possède le complément d’art que beaucoup foulant les mêmes platebandes ignorent. Il réussit, même si le titre présenté ici, Apollo 21, n’en est peut-être pas le meilleur exemple, il réussit à faire du Souchon sur une musique que ne renierait pas Indochine. Le tout avec talent et finesse.


Anaïs nouvel album en septembre

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Anais-hellnokittyLa date officielle et précise n’est pas encore connue mais le nouvel album d’Anaïs sortira mi septembre. Il s’intitule HellNo Kitty.

L’album, écrit, composé, produit et réalisé par Anaïs devrait s’orienter vers « un folk énervé mais aussi doux parfois » selon les termes de l’intéressée. Notez également que pas mal de dates de concerts suivront la sortie de l’album.

Alors, juste pour patienter, on se remet DRH, le premier extrait de cet album à venir. Et hop !


Franck Monnet : Waimarama

Quand Franck Monnet a reposé sur le sol français ses valises pleines de chansons neuves, en février dernier, cela faisait 8 ans qu’il avait disparu de notre actualité discographique. Celui qui nous avait emballés avec ses Embellies aux débuts des années 2000 s’est exilé sur un lopin de l’océan Pacifique, un peu comme un Jacques Brel moderne. Sauf que Monnet, c’est pour rejoindre sa belle.

Franck Monnet, le ciseleur de textes, l’Edward aux mains d’argent des mélodies, assure ici un retour autant réussi qu’attendu avec Waimarama, brisant d’un même coup silence et discrétion. L’album, réalisé par Edith Fambuena (Daho, Higelin, Bashung…) montre un artiste qui n’a rien perdu de la maitrise de son art ni de sa capacité à émouvoir en livrant un opus où l’intimité des climats du Pacifique s’exhalent et dévoilent un Franck Monnet qui n’a jamais été aussi proche de nous. Une proche distance.


Vacarme, Live en ligne de Manu Galure

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En attendant la sortie du nouvel album de Manu Galure, Que de la pluie, en octobre (souscription ici), le toulousain qui enflamme aussi bien les salles que son piano nous offre le live de la tournée Vacarme, en version exclusive numérique, en écoute libre et gratuite ! La classe le Manu non ?

Le live c’est : ICI


vacarme – live

 Les titres sont présentés dans l’ordre dans lequel ils ont été joués sur scène.

Manu Galure : voix, piano, piano déglingué et en feu, keytar, thérémine.

Pierre Bauzerand : Fender Rhodes, clavier basse, Nord C1, piano déglingué, Moog Little Phatty, vocoder

Ugo Guari : Percussions, batterie acoustique, batterie électronique, tôles, surdo, effets…

*Bastien Andrieu : Fender Rhodes, Nord C1 sur Berlin

*Damien Guisset : Basse sur Berlin

Disque enregistré et mixé vers Toulouse par Alfonso « Néné » Bravo, sauf Berlin, enregistré et mixé vers Nantes parSimon « Le jeune » Rubio. Photo : Fabien Espinasse, pochette : Manu Galure

Toutes les chansons sont de Manu Galure, sauf Valse-moi Bernard Joyet Manu Galure et Quelque chose en mi : Manu Galure / Pierre Bauzerand  Manu Galure

Ceci est un disque internet, il n’existe pas sur un support physique.

Mano Solo : Allô Paris

Le 10 janvier 2010, ça a fait bam dans la radio. Une info crainte depuis de nombreuses années, repoussée par l’espoir des progrès de la médecine et par un gros bras d’honneur qu’on voudrait faire à la maladie pour s’en guérir, pour s’en sentir étranger et hors de portée, une info de merde à laquelle on ne voulait pas assister tomba. Mano, de chez Mano Solo, après avoir lutté, après avoir fait la nique des années durant à ce porc-épic a fini par jeter l’éponge.

Gros vide dans la chanson depuis. Ces coups de gueule, ses appels à la rébellion, son caractère de merde manquent terriblement. Mano, c’était pas un mec lisse, pas un type qui te laissait insensible, pas un gugusse qui cherchait à ce qu’on dise du bien de lui. Juste un mec entier, sans compromis ni compromission mais avec un « sacré cœur » gros comme ça.

En ce début de mois d’août, Paris est vide et c’est triste à pleurer. Allô Paris, pour dire comme Mano. Paris est vide comme le microcosme de la chanson l’est depuis ce 10 janvier 2010. Et j’ai envie de dire, Allô Mano, c’est vide sans toi et c’est triste à pleurer.


Jacques Brel : Jaurès

Cela peut sembler tarte à la crème de proposer cette chanson, Jaurès, de l’immense Jacques Brel, au lendemain de la commémoration des 100 ans de l’assassinat de Jean Jaurès, au café du Croissant, Rue Montmartre, à Paris.

Oui convenu peut-être, mais saisissons l’occasion simplement pour rappeler que immense, Brel ne l’a jamais autant été que sur cet album testament, Les Marquises, enregistré quelques mois avant sa mort annoncée. Depuis la sublime La ville s’endormait jusqu’aux Marquises en passant par Jaurès, tout l’album regorge de morceaux d’anthologie qui saisissent à la gorge et ne nous lâchent plus. Chapeau.


Jacques Brel – Jaurès [1977] par tonio000001

Le Larron : Melle Rose

Issu du dernier album de Le Larron, intitulé Amateur, Melle Rose met l’accent sur un style, sur les orientations prises par cet artiste qui a écrit cet album patiemment, en construisant son propre studio pour bénéficier d’une liberté de se tromper, de reprendre, de modifier jusqu’à trouver la touche juste.

Album aux accents tantôt dub, tantôt tango désespérant comme sur ce Melle Rose justement, album où se croisent également balades et rock de synthèse, c’est ici l’aboutissement du travail et de l’expérience d’un musicien qui avant de proposer ses propres créations s’est adonné aux fonctions d’assistant ingénieur du son, musicien de scène, de grands studios en maisons de disques, responsable de la machine à café. Aujourd’hui l’ « amateur » débarque dans la cour des grands. L’occasion aura fait Le Larron.


Renaud : Laisse béton

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Renaud, Laisse béton. 1977. Pour moi, pote lecteur, comme disait Montaigne, c’est cette chanson qui a mis le feu aux poudres. Un samedi soir, chez Maritie et Gilbert Carpentier je crois, un petit loubard d’un peu plus de 20 balais débarque dans la lucarne à blaireaux et envoie son Laisse béton. Décor de bistrot un peu trop propret, un Renaud timide mais goguenard qui déambule entre les tables, et moi, petit mioche de même pas 10 ans, j’assiste à mon séisme intérieur. Il parle avec des mots gros comme ça que je rougis en entendant, il jacte en verlan et j’entrave à peine ce qu’il raconte mais je sais, précisément, à cet instant-là, que ce type va révolutionner ma vie. Ce que j’ignorais, c’est qu’il allait révolutionner la chanson.

 Aujourd’hui encore, je repense souvent à ce moment fondateur qui a fait de moi un amoureux forcené d’une chanson écrite et chantée à la force du poignet. Dans cette catégorie, Renaud a été leader, a donné, donné, donné. Peut-être à en s’en être « fatigué » prématurément. T’as le droit au ras-le-bol vieux renard traqué, t’as le droit de dire « halte à tout ». Tout ce que t’as donné, on l’a pris, chapardé, et on est devenus grand grâce à toi. Avec toi. Ça n’a pas de prix. Merci.

« Laisse béton » si tu veux, ça fera chier les cons.


Nicolas Jules à La Menuiserie

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Tu fais quoi le vendredi 31 octobre ? Tu fais rien et tu vas à La Menuiserie à Pantin parce qu’il y a Nicolas Jules !

D’abord, parce que La Menuiserie, c’est les mêmes gens géniaux qui organisent le festival Taparole qui tiennent la boutique et ils assurent lourd, et puis Nicolas Jules, si tu connais pas, c’est la loose parce qu’il n’y a pas grand chose de mieux. Il chante aussi bien qu’il est beau, vise la photo, tu sais ce qu’il te reste à faire !

Viendra-t-il avec sa salopette ? Ben viens, tu verras.