Le Mad aux Francos – Episode 4 : ses deux amours rochelais ? Dimoné & Emilie Marsh !

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Oui, oui… Je sais, l’hommage – imposé et rendu par bon nombre d’artistes présents à ces Francofolies 2015 – c’était à la môme Piaf et non à Joséphine Baker. Mais il n’empêche, Dimoné et Emilie Marsh sont mes deux coups de coeurs Francos 2015 !

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Photo Antoine Cuadrado

J’aurais beau faire, ce n’est pas encore cette fois que je deviendrais kalife à la place du kalife hexagonal… Le bougre a commis une « chronique de concert » comme il se plait à dire, d’une telle maestria qu’il serait vain de tenter de l’affronter sur ce pré. Un exemple de sa supériorité numérique ? Lui ne confond pas une gibson avec une Duesenberg Starplayer… Je me contenterais de souligner que ce 13 juillet au Théâtre Verdière, DIMONE persista de façon géniale dans son cabotinage plein de verve et de vitalité. Son invocation d’Edith Piaf, à laquelle chaque artiste présent se devait de rendre hommage, lui ressemble ; iconoclaste et tendrement irrévérencieuse. Je ne le raterai pas lorsqu’il passera aux Trois Baudets !

En revanche, deux que j’ai regrettés vivement d’avoir ratés, ce sont Jo Weding et Jean Felzine, les chouchous de ma camarade Déborah, lors d’une rencontre sur le stand des Activités Sociales de l’énergie. Dommage, j’aurais aimé savoir si Jean avait bien pris mon live report du concert de Mustang, le groupe dont il est le leader, aux Folies Pigalle. Faut croire que oui, puisqu’il l’a partagé sur la page Facebook du groupe…

Emilie Marsh Francos 2015
Photo Antoine Cuadrado

Je m’étais donc promis de terminer ces Francos 2015 avec EMILIE MARSH et n’ai eu aucune difficulté à tenir cet engagement. Moi qui pensais que Béatrice la Demi Mondaine était quasiment la seule chanteuse rock in french digne de ce nom, je dois réviser cette position un rien arrêtée. Emilie Marsh a choisi comme figure tutélaire Patti Smith ; la rockeuse libre et libérée par excellence. Rien d’étonnant à cela ; Emilie m’apparaît comme une révoltée tranquille mais ultra-déterminée, sûr d’elle-même à l’image de son aisance sur scène et qui affirme être une « anti » refusant la domination sous toutes ses formes. Je n’aurais qu’une objection dans sa litanie d’anti, sensuelle est de trop… Et un seul vrai regret, n’avoir pu lui témoigner le plaisir pris lors de son set. Je lui dédie cette chronique et compte bien lui démontrer de visu à sa venue à la Blackroom Hexagonale le 19 septembre prochain, que je suis tout aussi, voir plus beaucoup sympathique que notre grand guide suprême desreumauesque !

Merci à nouveau à Antoine pour ses photos et Vanessa, sans qui même avec ma carte de presse de frimeur, je n’aurais pu accéder au concert de Dimoné !

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