Printemps brûlant, paru en mars 2018, ouvrait le bal discographique de Dalva. Le deuxième volume, Lumen, nous est fraichement parvenu. La musique, les textes du Rochelais plongent l’auditeur dans une atmosphère agréablement familière, d’où s’échappent nombre de fantômes : Neil Young, Elliott Smith ou encore Talk Talk côté références anglo-saxonnes, Bashung, Murat ou encore Alexandre Varlet pour les références hexagonales.
Le clip d’Automate, belle ballade folk orageuse, a été réalisé par la plasticienne Lantil, également responsable des visuels de l’album. Dans cette réalisation marquée d’un bel onirisme, on perçoit tout à la fois les sentiers d’ombre lumineuse et de lumière obscure que la vie nous fait parfois emprunter. Les guitares réverbérées s’étendent, expirent comme pour souligner les vains efforts de cet homme à bout de souffle : « j’sais plus comment ça marche, j’ai soufflé toutes les bougies, j’suis devenu automate, et toi t’es repartie ».