FVC : N°1 – L’acrostiche : Confinés avec Dali (1/2)

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FORUM VIRUS COURONNÉ – Présentation par Xavier Lacouture


Atelier n° 1 – L’acrostiche : Confinés avec Dali.

Les consignes données aux participants
C’est une première, allons y pour voir, chacun écrit et s’il le veut il partage. On devrait avoir une belle image de nos ressentis de vie des deux côtés de l’océan.
Confinés à l’endroit sur le premier couplet, à l’envers sur le deux. Refrain libre, nombre de pieds par vers au choix, rimes croisées ABAB. Et une image d’un tableau de Salvador Dali.

C
O
N
F
I
N
E
S

refrain libre

S
E
N
I
F
N
O
C

 


Amélie Affagard – La java des cons

Bien heureuse de vous retrouver là… et un poil en colère !
Je chante, et j’écris près de Rouen et ailleurs, Bises confinées…

La java des cons (Amélie Affagard)

Comme il fait bon dehors
On s’croirait au printemps
Nul ne pense que l’aurore
Fera changer les gens
Ici tout est faussé
N’attendez pas d’être mort
Effacez le passé
Saluez c’qui rend plus fort

Refrain
C’est la java des cons
In fine… confinés
Nous ne sommes pas des pions
Continuons de danser
(et si tous ces pions
nous les faisions valser !)

Salauds d’politiciens
Empreints de mauvaise foi
Niant tous les humains
Immolant toutes les lois
Faisant fi de l’amour
Noyant bien le poisson (1er avril !)
On les a crus un jour
Cessons ça pour de bon

Refrain
C’est la java des cons
In fine… confinés
Nous ne sommes pas des pions
Continuons de danser


Macha Guaribian – Je « chill »

Je vis et confine à Paris. L’air est bon et calme, même si la fin du monde et le désenchantement planent sur la ville. Je suis pianiste et chanteuse, mon troisième album vient de sortir.

Je « chill » (Macha Guaribian)

Coquille vide sans notice
On n’attend plus avril
Ni le printemps qui glisse
Fuyant les heures qui filent.
Infinis jours qui pensent
Nue je me mets en veille,
Et loge mon silence
Sous un soleil vermeil.

Et je chill, et je chill,
En avril, et je chill,
Je confine dans ma ville
Je confine seule et dîne.

Seule échappée friponne,
Enfin je me caresse
Mon corps tendre se cramponne
Imbibé de paresse.
Floraison de dimanches,
Nuée d’amour tout doux,
Opéra de nuits blanches,
Confins sans rendez-vous.

Et je chill, et je chill,
En avril, et je chill,
Je confine dans ma ville
Je confine seule et dîne

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