Céline Caussimon marche au bord

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Photo Flavie Girbal

En février 2003 paraissait Je marche au bord*, le second album de Céline Caussimon. Un album bourré de délices et délires verbaux en tous genres. Entre cruelle tendresse et tendre cruauté, Céline Caussimon déborde de poésie. Une poésie sensible, drôle, raffinée où l’univers théâtral n’est jamais bien loin.

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Hexagone : Comédienne de théâtre, de télé, de cinéma, chanteuse. Y a-t-il une raison particulière à cet éclectisme ?
Céline Caussimon :
La raison c’est que j’ai envie d’être sur scène par tous les moyens. J’ai fait de la chanson parce que lorsque je n’avais pas de boulot en tant que comédienne, je me suis demandé ce que je pourrais faire qui soit assez rapide à monter, qui soit efficace tout de suite et avec lequel on puisse aller partout. Je me suis dit : « chanter. » Si je chante, je peux aller dans les cafés par exemple. C’est un spectacle qui se monte avec trois fois rien. « Trois fois rien » ça n’est pas très gentil pour la personne qui m’accompagne au piano… Mais c’est vrai que trouver quelqu’un qui t’accompagne au piano ou à l’accordéon, c’est plus léger que de réunir 5 ou 6 comédiens, une scène, un lieu de répétition. L’autre raison qui m’a fait me tourner vers la chanson est qu’en 1986, j’avais fait un spectacle de chansons réalistes autour de Frehel et Damia où j’étais seule en scène, mais je faisais un travail de comédienne. C’était vachement plaisant pour moi de chanter et d’être sur scène.

Hexagone : Tu as en partie répondu à la question que je voulais te poser, à savoir comment conjugues-tu ces différentes activités ? En réalité, ça n’est pas une conjugaison, c’est plutôt un besoin d’avoir une activité à tout moment…
Céline Caussimon :
Oui c’est ça. Le théâtre nous laisse plein de moments où on n’a pas de boulot. Une fois qu’un spectacle est répété, dans le meilleur des cas, il tourne, mais il ne tourne pas tout le temps. Il y a des périodes de creux où on n’a plus besoin de répéter et où on ne joue pas. Et concernant les tournages, je n’ai pas des tournages qui durent un mois et demi à l’autre bout de la planète. Par conséquent, ça laisse du temps libre. Le temps d’écrire et de chanter.

Hexagone : Existe-t-il une Céline différente dans chacune de ces activités ou envisages-tu plutôt tes expériences artistiques comme quelque chose de global ?
Céline Caussimon :
C’est plutôt une globalité. Je n’irais pas jusqu’à parler d’art de mon point de vue. C’est davantage une envie d’être sur scène, de raconter et de montrer aux autres des histoires. Si demain je ne chantais plus, je ferais autres chose, des marionnettes par exemple…

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Hexagone : Pour toi peu importe la forme, tu ne te sens pas plus comédienne que chanteuse ou actrice de cinéma ?
Céline Caussimon :
Pour moi, tout va ensemble. Mais la vie n’est pas faite exactement comme ça, c’est à dire que les gens ont besoin qu’on se positionne plus. Parfois, lorsque je suis sur un spectacle je m’aperçois que ça n’est pas évident de ne pas être seule sur scène. J’ai oublié ce que c’était, qu’il y a des partenaires, un metteur en scène, qu’il y a un texte qu’on n’aime pas forcément mais qu’il faut dire quand même parce qu’on est payé pour ça, etc. Il y a donc des moments où je me rends compte que ça n’est pas exactement le même métier. Que ça n’est pas la même trouille avant d’entrer en scène par exemple. Mais pourtant pour moi ça fait partie de la même chose.

Hexagone : C’est de la même famille…
Céline Caussimon :
… Enfin je le voudrais. Je ne sais pas si ça l’est mais je le voudrais. Mon idéal, c’est ça. C’est une espèce de polyvalence du spectacle. Après la réalité est un peu différente…

Hexagone : J’ai lu que tu avais commencé la chanson en 96, tu nous as parlé de ton spectacle de chansons réalistes qui date 86. Débuts en 96, premier album en 99 mais depuis quand écris-tu ?
Céline Caussimon :
En fait c’est un spectacle qui a tourné beaucoup de temps. Je le reprenais quand je n’avais pas d’autres activités, c’est pour cela que ça a pris du temps avant que je fasse un spectacle avec mes propres chansons.

Hexagone : Pourquoi y es-tu venu si tard. Bien souvent la chanson est pour beaucoup d’artistes une sorte de vocation. Il n’est pas rare de voir des gens qui à 20 ans sont déjà plongés dans le circuit. Ce qui n’a pas été le cas pour toi…
Céline Caussimon :
Oui, parce que moi je me suis d’abord intéressé au théâtre. A vingt ans, je faisais partie de compagnies de théâtre. Mis à part que j’écrivais des chansons comme ça dans mon petit cahier, et que je me disais que ça serait rigolo un jour de les chanter, ça n’allait pas plus loin.

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Hexagone : Quel a été le déclic ? Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de chanter, et comment cela s’est-il concrétisé ?
Céline Caussimon :
Le déclic a été ce spectacle de chansons réalistes que j’ai eu envie de monter parce que la chanson réaliste est proche du numéro de comédie. Il y a une petite histoire que tu joues autant que tu la chantes. Et j’ai pris du plaisir à chanter. Mais en fait, c’est un peu à cause de tout ce que je t’ai dit avant : la facilité et l’expression d’une chanson. C’est fascinant. Quelqu’un qui se lève et qui se met à chanter, même a cappella, on l’écoute… En tant que comédienne, ça m’épatait. Et puis cet espèce de mythe dans lequel j’ai été élevé : « Ouais, le cabaret, c’est ça qui forme vraiment au public, on devient une bête de scène quand on affronte le public des cabarets et des cafés… »

Hexagone : Il y a une certaine tradition familiale, malgré tout ?
Céline Caussimon :
Ecoute, « tradition », la famille ne remonte pas très très loin mis à part mon papa. Mon père non plus n’était pas chanteur avant tout, il était comédien. Je ne peux pas dire que ça ne m’ait pas influencée… Quoi que, je ne sais pas.

Hexagone : Qu’attends-tu de la chanson, que t’apporte-t-elle de plus ou de différent que le théâtre et le cinéma ?
Céline Caussimon :
Pour faire écouter ce que j’écris, s’il fallait que je rédige une pièce de théâtre, ça me prendrait beaucoup de temps. Un roman, pareil. Un chanson, ça va déjà plus vite ! Autrement, ce que ça apporte, c’est une proximité avec le public et une immédiateté. C’est aussi le plaisir de la musique. De pouvoir être en scène, de se taire… Et il reste la musique. Quelque chose d’impalpable se crée de manière auditive et pas cérébrale. On est dans un autre domaine d’expression que le théâtre. On n’est pas uniquement dans les mots.

Hexagone : Tu disais qu’à l’époque où tu chantais Damia et Frehel, tu écrivais déjà un peu. Depuis quand écris-tu et que recherches-tu dans l’écriture ? En outre, pourquoi avoir attendu avant de mettre en musique tes propres textes ? Y avait-il une retenue ?
Céline Caussimon :
Oui, il y a quand même l’ombre paternelle. (rires) La chanson permet un travail sur les mots, sur le vocabulaire. C’est-à-dire qu’une phrase insignifiante banale, parce qu’elle va être répétée dans une chanson, elle va prendre un sens, un écho. C’est tout ça qui me sidère et me passionne.

Hexagone : Tu penses pouvoir y trouver un espace de liberté par rapport au théâtre où tu dois t’en tenir à un texte ?
Céline Caussimon :
Oui. Et l’écriture théâtrale demande une construction. Elle doit intéresser le spectateur, raconter une histoire etc. Il y a des contraintes.

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Hexagone : Un peu à la manière de Prévert, tu joues sur les mots, tu utilises des expressions dans leur sens littéral pour créer des situations parfois absurdes comme sur Fred Ackenborn : « On a pris des gants pour l’aider à tenir sa langue / on ne peut plus rien faire sans gants / il y a trop de mauvaises langues », « Un jour il dit je passe la main / le lendemain il s’en mord les doigts / personne alors lui prend la main / puisqu’il n’y a plus un seul doigt ». Ce que je voulais souligner n’est pas une filiation avec Prévert en particulier, mais ce don que tu as de créer des climats absurdes et insolites à partir d’expressions ordinaires. Est-ce que c’est ça les « Folies Ordinaires » que l’on retrouve sur tes deux albums ?
Céline Caussimon :
Oui, j’aime beaucoup ça. J’aime bien les mots et ça mène à ça. Peut-être qu’effectivement ça s’apparente à Prévert. Mais je trouve que chez Prévert ça tourne un peu court. Lorsque ça pourrait être rentre dedans, il y a toujours une « mièvrerie » à la fin qui retourne la situation.

Hexagone : Sur beaucoup de tes chansons, à ta façon, tu y vas sec. Tu manies beaucoup l’humour, une forme de cynisme, la moquerie. Est-ce que c’est une arme l’humour ?
Céline Caussimon :
Je ne sais pas… Je ne sais pas comment ce que j’écris peut résonner. Je sais juste ce que j’y mets. Le spectacle que j’avais fait sur les chansons réalistes s’appelait Chansons Sanglantes. Les chansons ne racontaient que des crimes passionnels, c’est pour cela que le spectacle se terminait avec un seau d’hémoglobine par terre. Ce qui m’amusait, c’est ce climat où on se sait pas s’il faut en rire ou pas. Par exemple sur Les enfants des autres, en fait, ce qui m’amuse est de pouvoir dire que les enfants des autres m’énervent et qu’à la fois ils ne m’énervent pas du tout. Il n’y a pas de camps. Les choses sont ambivalentes. On peut être autant ridicules dans sa hargne que légitime. J’aime bien ça, j’aime bien me balader dans cette zone. Il n’y a pas de chansons d’amour dans mes albums par exemple. Moi, la chanson d’amour « t’es beau, j’suis heureuse de t’avoir à côté de moi, de voir tes yeux quand je me réveille le matin » ça ne m’intéresse pas du tout. (rires)

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Hexagone : Tu cherches à transporter l’auditeur en quelque sorte, tu cherches à l’inviter à regarder ailleurs, à se questionner… C’est quelque chose de subtil la chanson, ça n’est pas binaire ?
Céline Caussimon :
Ca peut l’être aussi, mais a priori je n’y tiens pas. Je trouve que la vie n’est pas comme ça. Il y a des questions où on ne peut répondre ni « oui » ni « non ». On ne peut pas répondre, « point ». Le seul intérêt est de se poser la question et non d’y répondre. Effectivement, on a l’impression d’avoir à choisir comme s’il n’y avait que blanc ou noir. Comme s’il fallait prendre position… Nous avons actuellement le problème des intermittents du spectacle. C’est un problème impossible parce que dès qu’on croit trouver une solution en disant : oui il y a trop d’abus, il y a des privilèges etc. On pénalise une autre catégorie de gens. C’est un problème où il faudrait – on n’est pas partis pour – qu’il y ait une malléabilité. Il faudrait qu’on considère les individus comme des individus. Pas comme des choses « enquête SOFRES oui/non. » Des fois on a la possibilité de dire « ne sait pas » mais c’est quand on a de la chance. Sinon ce sont des questions fermées. Ou bien « ne se prononce pas », peut-être parce ce qu’il voulait dire autre chose, mais ça on lui demandera jamais. Alors si les œuvres des uns et des autres permettent de faire un peu gamberger, tant mieux.
Maintenant que j’écris depuis quelque temps, j’arrive plus à savoir ce que je ne veux pas écrire que ce que je voudrais écrire… Par exemple, pour moi la chanson n’est pas un pamphlet, n’est pas une revendication. Ou alors il y a Ferré qui fait ça très bien, mais pour moi il n’est plus dans la chanson à ce moment-là.

Hexagone : Ton second album paru en février 2003 s’appelle Je marche au bord. Tu marches au bord de quoi ? Ce titre a-t-il une signification particulière ?
Céline Caussimon :
Je marche au bord de l’histoire, de la société. Pour moi c’est une définition. On peut se sentir tellement au bord de l’histoire, au bord de ce qui se fait et ne pas dire « là j’aurais du dire « non » et je n’ai pas dit « non » parce que je n’osais pas, et après tout ça ne me concerne pas, j’évite le problème. » Par exemple, dans cette chanson je dis « C’est pas moi qui mettrai une bombe dans une poubelle / ou alors c’est parce qu’elle traîne / j’aime pas les choses qui traînent ». Mais « J’aime pas les choses qui traînent » ça n’est pas très bien non plus. On ne sait pas trop positionner ce personnage. En même temps elle voudrait de l’ordre et en même temps elle en crève d’être dans ce passéisme total et de ne pas se sentir acteur de la société. Je ne suis pas une militante. Je regrette parce que j’aurais aimé. Et en même temps je me demande si je n’aurais pas été déçue. (rires)

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Hexagone : C’est marrant tu dis ne pas être une militante, et dans La pile de papiers tu écris : « La désobéissance civile tient dans la pile de papier », « moi je préfère les indociles, les impatients, les révoltés qui vont dans la rue et empilent des barricades improvisées ». Il y a quand même quelque chose de militant. J’ai lu que tu avais fait un spectacle – Est-ce ainsi que les hommes vivent ? – autour de chants de contestation. Sans être militante, peut-on dire que tu es une artiste engagée ? Il y a un propos qui existe.
Céline Caussimon :
Je pense que quand on prend la parole, c’est qu’on s’engage… Mais entre parler et aller sur le terrain, il y a tout le doute… Parce quand tu t’engages dans une action, jusqu’où tu t’y sens bien ? A quel moment elle te dépasse ? Alors, il y a la solution de dire « bon, je ne fais rien. »

Hexagone : Ce frein est lié à quelque chose en particulier ?
Céline Caussimon :
Je ne sais pas… A mon éducation ! (rires) Tu vois, dans Je marche au bord, la fin c’est « le sort triste à mourir / Des enfants bien élevés / Qui regardent sans rien dire. » Parfois on se dit : « Ouais, je suis bien élevée, mais est-ce que c’est bien d’être bien élevée ? » Ensuite, dans la pile de papier, effectivement, il y a toujours cette ambivalence. C’est à dire que c’est bien un désordre, ou une absence de normes, mais c’est aussi le risque de tout noyer dans une espèce de généralité.
Pourtant, c’est Ferré qui toujours dans Préface dit que « les plus beaux chants sont des chants de revendications ». Je crois que les chansons de la Commune sont quelque chose qui n’arrêtera jamais de m’émouvoir. C’est magnifique, il nous reste au moins ça de la Commune. Le spectacle autour des chants de contestation était lui aussi une commande, mais là il y a eu un vrai plaisir d’aller piocher là-dedans. Il y a des chansons qui sont d’une force incroyable. Elles sont souvent mal fichues ou mal écrites, mais ça a une puissance émotionnelle formidable. C’est vraiment un très beau trésor dont on a hérité.

Hexagone : En quelque sorte, pour ce qui est de l’engagement et du militantisme, là aussi tu marches au bord…
Céline Caussimon :
Oui !

Hexagone : Pourtant c’est quelque chose qui existe chez toi. Cela ne va pas au-delà par crainte de récupération ?
Céline Caussimon :
Tout à fait.

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Hexagone : Quelle place donnes-tu à la musique dans tes chansons ?
Céline Caussimon :
C’est très important et en même temps, je ne suis pas très musicienne. Donc, je suis un peu face à une chose mystérieuse. Alors ça marche beaucoup à l’intuition. Je sais que je veux quelque chose et pas autre chose. Lorsque j’écris un texte que je vais confier à un compositeur, je me demande pourquoi j’ai écrit ce texte sous forme de chanson. Parce que c’est mon moyen d’expression ou parce que ce texte a besoin d’une musique et qu’il va y trouver une réponse ou un écho… J’ai toujours le souci de ça. Par exemple, Le Seuil de la Pauvreté, je voulais que ça soit latino, que ça sonne comme ça… Comme Viviane Arnoux joue dans ce genre de groupes, c’est à elle que j’ai demandé la musique. Moi, j’avais juste une intuition. Je ne suis pas allée la voir en fredonnant…

Hexagone : Tu composes quelques musiques toi-même. Tu ne t’imagines pas en tant que A.C.I. à part entière ?
Céline Caussimon :
Non. Je trouve qu’en tant qu’A.C.I., on a un peu tendance à tourner en rond je trouve. C’est vachement dur de se renouveler et moi j’aime beaucoup mélanger les univers.

Hexagone : C’est pour ça que tu fais appel à plusieurs compositeurs. Comment les choisis-tu ?
Céline Caussimon :
Soit ce sont des copains, soit ce sont des gens qui m’accompagnent. Des fois, avec les trois accords que je connais au piano, j’ai écrit une musique. Et pour moi c’est évident que c’est cette musique et pas une autre pour mon texte, alors je m’y tiens. Puis, il y en a d’autres où je fais appel à un compositeur. Mais ça marche à double sens, pour certaines de mes chansons, j’ai réécrit le texte par rapport à la musique. Je réalise que j’ai mal découpé mon texte et je retravaille.

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Hexagone : J’ai lu ceci dans ton dossier de presse : « Dans le sillage des confessions de Lynda Lemay, son timbre sûr pique, son ton classique charme ». Comment prends-tu la comparaison ?
Céline Caussimon :
Je la prends très bien. C’est un article de presse qui doit donner aux gens l’envie d’écouter. Les gens ont envie d’écouter quand ils savent un peu où ils vont. Donc si tu leur mets des balises en leur disant « ça ressemble à ça, c’est dans le genre de, etc. », ils sont contents parce qu’il savent où ils mettent les pieds. C’est malheureux mais c’est comme ça. Alors qu’on me compare à quelqu’un comme Lynda Lemay qui remplit les salles, tant mieux.

Hexagone : Dans la presse, systématiquement tes prestations scéniques sont applaudies et commentées de façon dithyrambique. Alors premièrement, qu’est-ce que cela t’inspire ?
Céline Caussimon :
Je suis très contente, ça flatte mon ego… (rires) C’est mon goût pour le théâtre qui est conforté. J’aime bien le spectacle et en scène je m’amuse comme une comédienne et peut-être que ça attire les gens. Mais les choses se sont faites à force d’être en scène. Les gens sont contents tant mieux.(rires) Seulement le spectacle c’est éphémère, mais il reste le disque. J’espère que les gens ont le même plaisir lorsqu’ils écoutent le disque.

Hexagone : Puis, quand allons-nous avoir la chance de te voir sur scène ?
Céline Caussimon :
Du 30 septembre au 4 octobre 2003, on fait le théâtre des Déchargeurs à Paris à 20h00, le 21 novembre l’espace Daniel TRUC à Vincennes, les 10 et 11 octobre à Lyon, le 19 novembre à Rouen et on partagera en novembre un récital au Sous-Sol à Paris avec Xavier Lacouture.

* Céline Caussimon : Je marche au bord – Le Chant du Monde / Harmonia Mundi – 2003

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