Dionysos au Festival Chorus 2016

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Dionysos
Photo Marie-Hélène Blanchet

Vendredi 1er avril, Dionysos a ouvert l’édition 2016 du Festival Chorus (installé sur le parvis de la Défense pour 10 jours).

Le concert a commencé par quelques morceaux du dernier album Vampire en pyjama. C’est ce disque qui m’a donné envie de redécouvrir Dionysos, que je ne connaissais jusque-là que de (trop) loin et de creuser davantage le sujet. Après m’être plongée dans la discographie et après avoir lu les livres de Mathias Malzieu (qui sont de véritables compléments des disques), j’ai été à la fois convaincue par la qualité et touchée par l’univers. J’avais donc hâte de voir Dionysos sur scène !

Photo Marie-Hélène Blanchet
Photo Marie-Hélène Blanchet

Le live donne une dimension encore plus forte aux titres, les arrangements sont dingues, l’énergie débordante de Mathias est impressionnante et la complicité que dégage le groupe (Mathias Malzieu / Elisabeth Maistre / Eric Serra-Tosio / Michaël Ponton / Stéphan Bertholio) est vraiment belle. Bien sûr, quelques titres de différents albums précédents font partie du set, pour le plus grand plaisir du public présent qui ne se fait pas prier pour reprendre les refrains ou faire les choeurs. L’artiste a pris à tour de rôle la peau de plusieurs de ses personnages, en passant de Jack avec son coeur-horloge au vampire de l’amour, en passant par le cascadeur et le Jedi. Il rayonne, il embarque tout le monde avec lui dans des moments de folies, puis l’instant d’après suspend le temps d’un simple regard.

L’alchimie avec les gens présents est forte, et Mathias en profitera pour s’offrir un bain de foule. Après un joli clin d’oeil à Bowie avec une reprise de Heroes, le concert se termine par Vampire en pyjama, en acoustique. Tout le groupe est assis en bord de scène, au plus près du public qui, debout depuis plusieurs titres déjà, se rassoit naturellement pour que chacun puisse profiter de ce moment intimiste. Les dernières notes résonnent, les artistes saluent. Derrière les yeux brillants de Mathias, je ne sais qui, du petit garçon ayant l’impression de vivre un rêve ou de l’homme réalisant sa victoire sur la vie, était là à cet instant… Mais cette émotion, si authentique, résume à elle-même tout le sens de Dionysos.

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