Dimoné & Kursed dynamitent La Boule Noire !

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Dimoné & Kursed - La Boule Noire © Fred Petit
Dimoné & Kursed - La Boule Noire © Fred Petit

28 mai. Pigalle. Attendus au tournant, Dimoné et ses Kursed. Trop hâte de découvrir en live son Amorce. Domi en mode dominant, faux biker et vrai rocker chansonnier. Verdict ? C’était nickel !

 

Dimoné - La Boule Noire © Frédéric Petit
Photo © Frédéric Petit

Dimoné distribue lui même les setlists sur le sol de la scène. Pas banal pour un leader de gang, mais finalement pas si surprenant. Il multipliera tout au long du set des gestes d’affection envers les membres des Kursed, les serrant chacun dans ses bras… Un parrain certes, et très attentionné. Hugo et Ari s’installent les premiers sur scène, en mode duel amical face-à-face six-cordes. Thomas s’empare de sa basse et Romain s’installe derrière sa batterie. Entre le cador, qui fond tel un faucon sur l’une de ses deux splendides Rickenbacker.

 

 

 

Coup de riff direct au corps, direction Le Nord. Pas besoin de grand chose pour l’amorcer le public. “Ça va bouboule ?”. La verve complice et moqueuse de Dimoné. Plus qu’une signature, un état d’esprit sans nul autre pareil. Hugo et sa belle veste en font les frais. Tous rigolent, habitués à être gentiment brocardés autant que mis en avant par leur aîné si peu assagi… Même si ce dernier prouve sur faudra bien s’y tenir, qu’il sait faire preuve de retenue, il ne va pas tarder à lâcher les chevaux et la bride aux rockers cursifs et abrasifs que sont les Kursed.

 

Dimoné 1 - La Boule Noire © Frédéric Petit
Photo © Frédéric Petit

Passés Au bord du monde et par Lyon, nous étions en pays de connaissance car tous deux sont extraits de l’album. En revanche, on ne reconnait pas la bifurcation de Tu t’attendais. “Ici on fait le flamand, pas le pied de grue”. Inconnu au bataillon des propos dimonesques… Profitant qu’il parte jouer les épileptiques sur son clavier, les Kursed balancent la sauce.

 

 

Dimoné 1 - La Boule Noire © Frédéric Petit
Photo © Frédéric Petit

Rien à redire côté gros son fou-fou, c’est nickel. Pas de danger qu’on prenne la fuite. “C’est agréable cette partie de billard avec vous !”. On lui retourne le compliment. Sympa de tanguer avec lui dans sa grande allée, de découvrir une version presque Noir Dez d’Un homme libre ou l’inédit et bien nommé Pas Connu. Et surtout – moment très attendu – de le voir partir en vrille. Et que je délire sur les tacos, met préféré de Ari, rebaptisé pour l’occasion le cobra des garrigues. Que je joue à me balancer accroché à la barre des projos. Vraiment, mais alors vraiment pas sage le Dominique ! Et tes Narcisses en rappel, oui, on t’avoue, ça nous a fait du bien… Tu reviens quand avec ton gang à Paname qu’on remette ça ?


 

Merci à Fred Petit pour les photos. Retrouvez-en d’autres sur son site et sur son compte Instagram !

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