Vincent Delerm. Le nom qui déchaîne les passions. Les anti. Les pour. Les uns lui reprochant son manque d’engagement et sa culture bobo. Les autres idolâtrant aveuglément. Qu’on aime, qu’on n’aime pas, force est de constater que ce garçon a apporté une patte bien singulière dans l’univers de la chanson. Chez Hexagone, on se range du côté des « pour », on n’idôlatre pas mais on admire le parcours d’un artiste que d’aucuns donnaient perdu d’avance et qui montre à chaque album une évolution de style, de forme pour aller explorer des sentiers en friche. Delerm, c’est du grand, du très grand et se poser la question seule de son implication politique dans ses chansons est hors de propos. Delerm est dans ça – quoiqu’en dise la diatribe – mais est également bien au-delà. Artiste majeur et pour longtemps.