Carte postale de Concèze – Jour 1 – Lancement à Pompadour

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Concèze, le 12 août 2015

Hexagonaute mon amour,

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Photo David Desreumaux

Bon voilà Hexagonaute, on est bien arrivés à Concèze. En fin d’aprem, sous un soleil de plomb. Là, je profite de la quiétude de la nuit corrézienne pour t’écrire cette première carte postale. Il est 4 heures du mat’ et je crois que tout le monde dans le gîte est allé rejoindre les bras de Morphée.

Toi qui suis nos hexagonales aventures, tu n’ignores pas que nous avons planté ici nos armoiries pour toute la durée festival qui débutait aujourd’hui et qui prendra fin mardi prochain. C’est le 18 normalement si personne déconne avec le calendrier d’ici-là.

Avant de te parler de cette première soirée, somme toute brièvement parce que je suis ici officiellement pour faire des photos et que des photos, il faut que je te raconte quand même comment on a été reçus comme des rois à Concèze. Tu sais, je t’ai déjà dit que c’est Matthias Vincenot qui a inventé ce festival, qui a lieu tous les ans, dans ce patelin tout riquiqui où c’est qu’il vient depuis tout môme. Et ben, c’est sa maman qui nous a accueillis à notre arrivée avec Flavie, Heloïse et Galaad. Oui c’est ça, ma fiancée et nos deux petites racailles. Madame Matthias est super gentille et s’occupe vachement bien de l’organisation ici. Elle est pas allemande mais elle pourrait. C’est carré, c’est nickel. J’étais à peine sorti de bagnole qu’elle avait deviné qui j’étais et elle nous a menés à notre gîte au milieu des pommiers et des arbres. Il y avait déjà tout ce qu’il faut dans le gîte. Et même ce qu’il faut pas comme des pains au chocolat ou des trucs comme ça que quand t’es au régime comme moi, et ben t’oublies.

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Photo David Desreumaux

On n’est pas tout seuls dans ce chouette hébergement qui normalement abrite les ouvriers agricoles saisonniers au moment de la cueillette des pommes. On co-gîte avec une joyeuse bande – mois agricole et plus à picole pour être taquin – de musiciens, chanteurs, artistes. Tu vois le genre de zozos. Même que tu les connais. On t’en a déjà causé. Alors y a qui ? Dans la piaule juste à côté de la nôtre, Éric Guilleton cohabite avec Antoine Coesens. De l’autre côté de la grande pièce principale, dans laquelle il y a une table tellement grande que la dame de la pub Pliz n’arriverait pas au bout d’un seul trait, à l’autre bout de cette pièce donc, deux autres chambres. Dans la prem’s, y a Étienne Champollion, Emilie Marsh, Amélie sa manageuse, Mariette et Damien. Je crois qu’il devrait y avoir Mathieu aussi. Mais il est pas là, là. Mathieu, je crois que c’est le batteur d’Emilie, je lui demanderai demain. Juste à côté, dans l’ultime turne, pieutent Garance et Tomislav. Ca promet des moments sympas et je te promets de te raconter si jamais y en a qui font des conneries.

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Photo David Desreumaux

Passons à la soirée d’ouverture maintenant. Rapidement parce que je voudrais quand même bien dormir une heure ou deux avant l’aube. Faut que j’aille faire mon footing demain mais je crois que j’irai pas parce que la pluie est en train de s’abattre sur le gîte comme un ouragan aurait dit Stef’ de Monac’. L’ouverture du festoche donc. C’est des remparts – non pas de Varsovie – mais du château de Pompadour, à une poignée de kilomètres tout au plus de Concèze, qu’était donné le coup d’envoi de cette treizième édition du festival. Eh sans dec’ Hexagonaute, ça avait une putain de gueule cette petite scène sur fond de murs en pierres de jadis et naguère. Très belle initiative. A un moment, j’ai cru qu’un chevalier en armure allait arriver sur les planches. Genre comme dans les Monty Python mais faut dire que des fois je délire. C’est Matthias bien sûr, en instigateur de l’événement, qui a lancé la soirée. Quelques uns des artistes de cette cuvée 2015 sont venus chanter quelques morceaux de leur répertoire ou dire quelques poésies. Garance et Tomislav, Frederic Pellegeay, Antoine Coesens, Philippe Ambrosini, Bernard Menez, Emilie Marsh, Caroline Loeb et Matthias Vincenot. Le tout servi par l’Ensemble DécOuvrir dirigé de mains de maître par Etienne Champollion. Parce que oui, il faut en finir pour aujourd’hui Hexagonaute mais pas sans avoir rappelé l’essentiel. Ce festival Déc’Ouvrir de Concèze, c’est d’abord et avant tout un pari sur la diversité, le croisement des genres et des styles. Comédiens, poètes et chanteurs, jeunes pousses et vieux briscards. Tout ce beau monde se côtoie offrant un spectacle éclectique qui ravit un public qui l’est tout autant. La réussite de Concèze et de Matthias est là. Entre l’audace et la conviction. Réunir des personnes de sensibilités et de goûts différents. Et ça matche à mort.

Demain, c’est à Tulle qu’a lieu le festival de Concèze. Je te raconterai. Fais-moi penser à te parler des bénévoles trop chouettes qui font vivre le festoche. Et du vin de framboise qui semble faire l’unanimité également. A demain Hexagonaute.

1 COMMENTAIRE

  1. Dommage, cet article qui devient vraiment intéressant au moment où ça se termine !
    Parce que bon, connaître la famille de Mathias, savwar dans quelle chambre couche machin ou machine, et avec qui, ou encore que tu n’oublies pas ton régime, franchement on s’en bat l’oeil jusqu’à s’en tamponner le coquillard.
    Ou l’inverse.
    Ou sans doute c’est un pléonasme.
    Enfin ça tourne Point de Vue et Images de la Chanson, manquent juste les tofs d’illustration – c’est pas vraiment mon truc.
    Mais passons.
    En vrai je voulais juste te signaler une vanne qui tombe à l’eau à cause d’une coquille : « mois agricole et plus à picole pour être taquin  » – Cherchez l’erreur. 😉

    PS : Tu n’es pas du tout obligé de valider/maintenir ce commentaire sur la page.
    C’est également pour vwar si ça fonctionne, parce que j’ai l’impression que jamais personne n’en met à la suite des articles – ou alors je n’ai pas bien fait attention.

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