Pour cette 15ème édition du 18 au 20 juillet, le Festival de la chanson à texte de Montcuq dans le Lot, conserve ses principaux atouts.
L’originalité et la qualité de la programmation, prévue en extérieur.
Une première soirée québécoise avec Paule-Andrée Cassidy, en entretien dans le n°9 d’Hexagone, interprète reconnue qui se définit comme une « comédienne qui chante », interprètera, accompagnée au piano, ses propres compositions et des grands titres de la chanson. Et en première partie, Marion Cousineau, franco-québécoise, suivie depuis deux ans déjà sur Hexagone, « regard sur » le n°8, « vu sur scène » dans le n°9 et en entretien ici. A noter la programmation féminine des premières parties : Cousineau donc, Lily Luca, qui avait séduit le public l’an dernier au Café chantant sur trente minutes, et en entretien ici, et La Réjane artiste à découvrir avec ses deux musiciens. Lors des deux autres soirées, on pourra (re)voir Nicolas Peyrac, seul sur scène avec sa guitare, et en trio les frères Volo, en portrait dans le n°4 d’Hexagone.
La dimension humaine avec des rendez-vous particuliers chaque jour.
A 11:30, une rencontre-apéritif, sur la place de la mairie, invite les festivaliers à échanger avec les artistes du jour. A 16:30, le Café chantant, sur la terrasse d’un café au cœur du village accueille d’abord une scène ouverte aux artistes pour trois chansons, puis ensuite, chaque jour, un artiste invité pour trente minutes. Cette année : la Lotoise Joce dont le dernier album Multa Vitas a été chroniqué dans le n°11 d’Hexagone, le québécois Claud Michaud et le trio Yannick Aime à découvrir. A 19:30, le repas dans la cour du Collège de Montcuq avant le concert, précédé d’un apéritif très convivial. Tout cela fidélisant un public qui revient et s’élargit chaque année.
La présidence d’un artiste.
Michel Boutet, auteur-compositeur-interprète, déjà venu au festival en 2012 en tant qu’artiste, est président de ce festival pour la seconde année après avoir succédé à deux autres artistes-présidents Henri Courseaux et Rémo Gary. Dans l’édito du festival, il écrit : « La chanson est libre. Elle est un lieu de rencontre, d’expression et de découverte. »
Les arguments pour venir passer un à trois jours à ce festival ne manquent pas : au-delà de sa programmation consacrée à la chanson francophone, la proximité – avec les artistes, avec les organisateurs et le public -, la disponibilité et l’efficacité des bénévoles de l’association organisatrice « Musiques Cours et Granges », la situation géographique de Montcuq-en-Quercy-Blanc.
Le festival de Montcuq (46) – 15e édition du 18 au 20 juillet. Photo de une : Paule-Andrée Cassidy © David Desreumaux – Reproduction interdite