Depuis le lancement d’Hexagone, nous n’avions pas encore programmé Georges Brassens en chanson du jour. Un oubli ? Bien sûr que non !
Nous essayons, avant toute chose de faire l’écho de la scène actuelle, celle que nous trouvons à la fois intéressante et digne justement des Phares qui nous ont poussés vers la passion de la chanson. Brel, Renaud, Mano Solo ces jours derniers sont ainsi venus comme une piqûre de rappel, comme l’estampille – certes incomplète – de cette vaste famille.
Donc Brassens. On ne le présente plus, on ne le présente surtout pas. Tout a déjà été dit, parfois trop dit. Juste, il est certainement le Phare parmi les Phares, celui qui a fait rentrer la langue verte dans l’alexandrin choisi, celui qui se rince la dalle, amicalement, là-haut, à la droite de Villon. Plus que tout autre, il a fait et fait l’unanimité, demeure un repère inébranlable pour de nombreuses générations. Et gageons que ce n’est pas près de s’arrêter.
Alors, en guise de petite programmation d’été, faisons fi de la modération et savourons 3 titres de Brassens. Ouais, carrément. Et pas des moindres. Enregistrés lors de Bobino 1969, Bécassine, Le Bulletin de santé et Sale petit bonhomme. Du choix, du meilleur, du haut vol. Du Brassens quoi.