Manu Galure, c’est sa tournée … toulousaine

1
2475
Photo Michel Gallas

La tournée des grands ducs de Toulouse de Manu Galure. J’avais déjà vu trois concerts en une journée (lors des festivals notamment) mais … jamais du même artiste. Il m’est arrivé de voir six concerts en cinq jours mais … jamais du même artiste et encore moins dans des prestations différentes ! J’avais tenu à faire une actualité à part de cette tournée vraiment particulière. … je suis allé voir. Et je ne le regrette pas. Cette tournée n’est pas seulement particulière, elle est sémantiquement extraordinaire et réellement exceptionnelle. Hé oui Manu Galure, durant la semaine du 6 au 11 octobre, a donné pas moins de 8 concerts, dont 7 différents en 6 jours, dans 6 lieux différents, à Toulouse ! Pour ma part, j’ai vu 6 concerts différents. Approche-toi que je te raconte …

Mardi 6 – Les Machins des Autres, concert chez l’habitant.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Un début de semaine original. Original dans le contenu : Manu Galure, en piano solo,  chante un peu ses chansons et surtout les chansons des autres. Original pour le contexte : un concert chez l’habitant, dans un lieu tenu longtemps secret. Seules les personnes ayant réservé leur place ont reçu l’adresse exacte par mail, la veille du concert. Boissons et petite assiette charcuterie fromage dans le jardin ; un grand salon avec plus de soixante personnes assises par terre ou sur les divans, fauteuils ou bancs au fond de la pièce. Et Manu au piano. Il démarre par trois chansons à lui. Et il fait bien car certains ne le connaissent pas. Et puis « Les machins des autres » : un régal ! D’abord Généraux à vendre de Francis Blanche chantée par les Frères Jacques, et Les spermatozoïdes (300 Millions) de Ricet Barrier : une de mes chansons préférées. Puis La complainte de Fantomas de Robert Desnos que je ne connaissais pas. Trois chansons longues décrivant une histoire. Cela me rappelle un peu son deuxième album où il nous avait concocté quelques titres du même type. L’envie et l’inspiration venaient peut être de ces anciennes chansons qu’il a aimé écouter et qu’il aime chanter. Il nous délivre une autre de mes préférées qu’il qualifie de « plus belle chanson du monde » : J’aimerai tant savoir de Bernard Dimey qu’il chante avec douceur. Il nous dit : « Que des titres de « chanteurs » morts. Une sorte de parcours nécrologique de la chanson française ; comme cela aucun artiste ne viendra me dire que j’interprète mal sa chanson. »

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

C’est toujours agréable de voir un chanteur jeune qui nous montre son amour de la chanson. Pour Galure, ce n’est pas la première fois. Sa participation aux Fils de ta mère, voire les chansons qu’il chante en rappel dans ses concerts en piano solo l’ont souvent montré. En deuxième partie il interprétera, entre autres, Est ce ainsi que les hommes vivent ? (qu’il avait déjà repris lors d’un spectacle des Fils de ta mère), Le chameau qui a longtemps conclu ses concerts solo et le régional jouissif C’est ça l’rugby (Perpignan Montauban) aussi du répertoire des Frères Jacques. Et puis, il interprète sa chanson, Quand on a vingt ans, issue de son premier disque et que je ne lui ai plus entendu chanter depuis très longtemps. Ce concert chez l’habitant est une première pour moi. (Non la Blackroom cela ne compte pas car c’est – quasi – une vraie salle de spectacle avec son et lumière de pro !) Je ressens le plaisir d’un moment particulier, d’une ambiance spécifique. Les voisins sont venus, qui ne savaient pas que Manu Galure existait ; on lie facilement connaissance entre spectateurs ; j’ai rencontré un collègue de travail avec qui j’ai plus échangé ce soir-là qu’en six mois de projet professionnel commun. En plus, on a le sentiment d’être un peu privilégié : un artiste en toute intimité, dans un lieu atypique, pour un concert un peu spécial de reprises.

Mercredi 7 , Sans les mains, au Théâtre Du Grand Rond

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

En première partie du spectacle Le Joueur d’échecs, Manu a délivré trois titres traduits en langue des signes, titres qu’il avait travaillé avec la chant signeuse Milou. Je ne t’en dirai pas plus car … je n’étais pas là. Je te dirai juste que Manu Galure était très content d’avoir fait ce travail et cette expérience-là. Et je t’en parle car… il me l’a dit.

Jeudi 8 – Le jour le plus fou de la semaine : trois concerts, trois spectacles différents !
12h30 Salle du Sénéchal : La Pause Musicale (Programmation mensuelle), concert gratuit, à quelques mètres du Capitole. Comme il était dit dans la présentation de cette « tournée, » les places sont gratuites mais chères ! Et il faut venir tôt pour s’asseoir. Une salle municipale, pas vraiment faite pour la chanson et sans lumière particulière, avec un public plutôt âgé et disponible à midi. Manu, toujours en solo piano, distille, pendant une heure environ, les chansons de son troisième et dernier album sorti il y a moins d’un an.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Et notamment celles qu’il chantera à tous ses concerts de cette semaine : Ramènemoi à la maison (« J’ai plié un coin de ta peau, je reprendrai où j’en étais »)Je serais perdu (« Je serais perdu si tu ne me trouvais pas … comme il faut »), Maman pour lequel il crie lors des refrains, voir la photo ci contre, (« Le voisin n’aime pas quand je m’assoie sur sa maison Il dit qu’elle est trop fragile D’ailleurs je crois que les voisins ne m’aiment pas Peut être depuis que j’ai mangé leur dogue allemand »), Les trois petits cochons (« Le quatrième des petits cochons Pour que personne ne vole sa maison Il la brûle Qui a peur du grand méchant loup ? C’est pas nous »), Je vais me refaire (« La vie c’est du bricolage pour des gens maladroits« ) et bien sûr Que de la pluie (son tube ! en play list France Inter l’an passé). Une poésie surprenante et parfois cocasse pour parler d’un monde pas vraiment agréable. Une belle écoute du public, tous ne le connaissant pas forcément. A plusieurs reprises entre les chansons, il délivre ses blagues avec un humour décalé. Le public lui réclame J’ai vingt ans le titre référence de son premier album et des premiers concerts il y a une dizaine d’années (ah ben une partie du public le connait bien aussi !) En dehors de son album, il interprète deux morceaux, inédits en disque à ma connaissance et dont je ne suis absolument pas sûr du titre.  D’abord, Le dindon sur le Roi Dagobert et Saint Eloi, une fable qui sous une forme humoristique et dans un tempo posé nous parle de l’abus de pouvoir des puissants. Puis Ne me lâche pas la main, dans sa série de chansons tendres, comme Ramène-moi à la maison avec laquelle il conclut ce concert.

21H30 Galure & Co à La Cave Poésie René-Gouzenne

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Manu Galure a convié ses copains à la Cave Poésie pour sa carte blanche. Le public toulousain est connaisseur et le concert affiche complet. Vraiment complet car, en plus des spectateurs debout au bar en fond de salle, quelques uns sont mis sur un banc sur le côté de la scène. Manu, avec la voix chauffée du concert de midi, démarre par trois de ses chansons et plaisante envers les spectateurs … de la scène. Même si on a entendu ces titres le jour même, on ne se lasse pas d’un Galure, en forme, en solo au piano. Il accueille d’abord Nicolas Bacchus son producteur et complice de longue date avec lequel il chante en duo Fontaine, une jolie ballade, enregistrée en commun lors du premier album de Galure et que Bacchus a mis à son répertoire. La règle du jeu pour les invités semble être une chanson à eux et une chanson de Manu partagée avec lui. Galure accompagne Stef, sa collègue de Virage à droite, pour l’énergique Ode à mon cul. Puis ils font ensemble, La messe, chanson écrite par Manu que Stef va mettre dans son second album : une succulente histoire sur « Les petits sachets de poudre de flan à l’ancienne le flan des sœurs cisterciennes de l’Abbaye de la Coudre ». Pour la petite histoire il l’avait chantée, pour la première fois, à l’Annexe dans la banlieue parisienne devant un public parisien et deux « fans » toulousains le jour où il venait juste de finir cette œuvre, dans le train, à l’aller. Pour notre plaisir, Manu enchaîne avec deux chansons Galuriennes dont Que de la pluie reprise en chœur par le public tapant dans ses mains sur le refrain.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Il est rejoint par Marin « mon pote de randonnée » pour La Baleine de Galure, présente dans le répertoire sur scène de Marin. Celui-ci (le seul des artistes de ce soir dont Hexagone n’avait jamais parlé) chante une chanson curieuse de Boris Vian dans laquelle il excelle. Puis arrive Eric Lareine une figure de la scène toulousaine toujours imprévisible, « Je n’avais pas envie de faire une reprise, encore moins une chanson de Manu » alors il offre un nouveau texte qui n’est pas encore une chanson : On m’a confié le transport des songes, étonnante déjà. Et enfin Chouf, son « compagnon de route », le copain des Fils de ta mère et des Cotons Tiges groupe de reprises dans lequel ils jouaient dans leur jeunesse. Chouf interprète Les enfants de Louxor texte de Dimey, que Manu a mis en musique pour l’album précédent de Chouf puis sa chanson dédiée à sa grand-mère, prévue pour le prochain avec un joli petit accompagnement, apparemment improvisé, de Galure au piano.

Un Manu Galure omniprésent, en solo sur les chansons de son dernier disque, il chante en duo avec ses invités ou les accompagne au piano, raconte ses blagues, s’amuse avec le public. Un Galure content d’être là. Et un public ravi. Manu finit en habitant et revisitant L’aventure de Dimey. Ils reviennent bien sûr tous ensemble pour Le bon roi Dagobert de Galure. Une bien belle soirée.

A Minuit  Nuit de la Lune Gibbeuse à La Cave Poésie René-Gouzenne à nouveau.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Le temps d’une bière (ou deux …), à minuit et quart, Manu Galure et ses invités s’y remettent pour une session de chansons annoncées « lestes, licencieuses, croustilleuses et salées, galantes ou grivoises. Pour public averti et noctambule. » Un bonheur ! Manu démarre en offrant une tout autre version de la dernière chanson du concert précédent avec Le bon roi Dagobert qui « baisait à tort et à travers.» Au menu quelques classiques, quelques surprises voire des curiosités, des duos et des trios. Et quelques perles. Dont la version de La religieuse de Brassens par un Eric Lareine extraordinaire comédien interprète (« Et les enfants de cœur branlant du chef opinent / Et les enfants de cœur se masturbaient tout tristes ») finissant à l’harmonica en blues. Dont la prestation de Michèle Ryvairol, plus connue dans le milieu de la chanson toulousaine comme la présidente du festival Détours de Chant, qui pour moi est en fait la révélation de la soirée. Un duo un peu improvisé et très réussi avec Stef sur Les nuits d’une demoiselle. Et surtout un autre duo sur la chanson La clé dont j’apprendrai ensuite, avec surprise, qu’elle est de Georges Chelon. Galure nous offre un titre, fait parfois en rappel dans ses concerts solo, une perle jouissive sur une  « suceuse ventriloque »

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

« Trop pauvre pour m’offrir un orchestre tzigane Ou même pour m’offrir un simple accordéon Je cherche obstinément parmi les courtisanes Celle dont l’estomac renferme un orphéon ». On s’aperçoit donc parfois que certains ont juste à piocher dans leur propre répertoire pour trouver une chanson adaptée au thème de la soirée. Et Bacchus nous livre son succulent Filet mignon, recette de cuisine particulière.

Une ambiance décontractée, des bons mots qui jaillissent, un public qui participe. Un duo Bacchus / Stef, un autre duo Galure et Chouf dans le classique La fille dans le métro – repris en son temps par Renaud – les deux duos jouant sur les sonorités et les fins de phrase. Le trio Galure / Marin / Chouf reprend Le cul de ma sœur de Dimey. Dans les curiosités : Complainte du poil de cul texte de Jules Verne et musique de Galure, Bacchus dans un slam en alexandrin « Oh ! mon sexe tendu que je branle au matin », un petit impromptu de Lareine, Chouf sur La branlette reprise adaptée de La Bohème d’Aznavour (titre du répertoire de Marcel Dorcel et son orchestre de merde, depuis le temps que je voulais parler de ce groupe toulousain particulier dans Hexagone : merci Chouf !)

Une fin de spectacle un peu « spontanée » comme a dit Galure. Et bien sûr un final avec l’ensemble des participants., sur De profondis Morpionibus. Une soirée récréation, un moment particulier.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Vendredi 9 Langue de Boeuf, au bar L’Impro, concert gratuit.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Manu Galure et Chouf chantent leur répertoire respectif, entourés d’un certain nombre de musiciens, pour un gros bœuf « à la française ».  Le principe de ce concert : deux chansons de Manu puis deux chansons de Chouf ; quand Manu chante Chouf l’accompagne à la guitare, quand Chouf chante Manu l’accompagne au piano. Un petit endroit légèrement surélevé, fait office de scène, au fond de ce bar, tout en longueur, habitué aux sonorités jazz. Galure s’installe au piano électrique et commence avec Dragster : « Je ne veux pas être un cow-boy s’il faut tuer des indiens Je ne veux pas être un indien s’il y a un cow-boy dans le coin.» Un morceau boosté par la présence de la batterie, d’une basse et de la guitare électrique rouge de Chouf. Et c’est parti pour 1h40 de concert, sans intermède parlé. Le public, essentiellement composé de copains et d’artistes, arrive petit à petit. Trois à huit musiciens sur la scène ou tout au moins devant nous car les huit ne rentrent pas sur « la scène ». Dans les musiciens on reconnait ceux de Chouf et de Galure – j’apprendrai qu’ils jouent ou ont joué dans des formations jazz – : Kévin Balzan Dorizas à la basse, Guillaume Piques à la basse et au trombone, Simon Portafaix et Ugo Gary à la batterie. Puis viendront s’ajouter, sur un ou plusieurs morceaux, de façon prévue ou impromptue, Maïlys Maronne au clavier, Camille Artichaut à la clarinette, Lucas Lemauff au clavier, Gael Carigand à la batterie, Simon Barbe à l’accordéon et Mélanie Buso à la flûte. Les morceaux s’enchaînent dans un joyeux bazar et une ambiance décontractée. Un moment marquant consiste en la reprise de Boum de Trenet, avec la présence simultanée des trois batteurs, Simon Portefaix, Gary et Gaël Carigand (nota : ce titre sera joué cette semaine uniquement à cette occasion). J’ai aussi bien apprécié la clarinette de Camille Artichaut notamment sur Ramène-moi à la maison. Autre moment particulier : la chanson sur le bon roi Dagobert un peu à la sauce reggae accompagnée au trombone. Chouf en profite pour continuer à jouer / tester un nouveau titre de son album à venir : Sweet Baby Doll. Une luxuriante version de l’Aventure la voilà de Dimey, de plus de douze minutes, « en grande formation » avec quelques impros en solo, fournit le final du concert. Peut être, car comme dit le texte, : « Et quand on s’est tout dit il reste … la musique ».

Toi l’hexagonaute qui apprécies les clips de Galure, tu t’es longtemps posé la question pour Ramène-moi à la maison  : mais où sont-ils allés chercher ce chien comédien au look typique ? Et bien depuis ce concert j’ai la réponse : il passe les soirées de concert dans un panier aménagé sur le côté du bar L’Impro et la musique ne le perturbe pas …

De cette soirée, il me restera un moment plaisant, parfois un peu foutraque, un bon souvenir.

Samedi 10 et Dimanche 11 Le Grand FinalChez ta Mère.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Pour finir en beauté, une mise en place particulière, sièges dévissés et déplacés, piano au milieu de la scène, et public entourant l’artiste. Avec un Manu Galure, rayonnant et touchant, impliqué et spontané, loufoque et humain. Un soir un peu particulier, avec de la poudre de bonheur présente dans l’air, un petit moment de magie. Une superbe osmose entre l’artiste et le public. De mon point de vue, c’est en piano solo qu’il délivre ses prestations les plus marquantes, les plus prenantes pour les spectateurs. Il ne semble jamais autant à l’aise qu’en proximité très proche (!) avec son public. Et là, les spectateurs sont devant lui, de côté (et même derrière !) à moins d’un mètre. D’autant plus que, ce soir là, même dans un Chez ta mère plein à craquer les plus éloignés sont à moins de 5 mètres. L’interprétation de Je vais me refaire m’a particulièrement ému. Et, dans un genre très différent, il nous ressort Captain Ravage, de son disque précédent, chanson de scène, type bande dessinée ou film d’aventures. Il demande à une personne de faire « les effets spéciaux » : actionner un manche d’aspirateur pour envoyer de l’air. Le public se lâche et reprend chaque « Captain Ravage » comme il se défoulera sur Que de la pluie. Un concert solo de Galure c’est aussi ses blagues à l’humour décalé et efficace et le plaisir qu’il prend à jouer avec les réactions des spectateurs.

Photo Marion Ferfoglia
Photo Marion Ferfoglia

En rappel il fait venir Nicolas Bacchus puis Stef pour deux duos. Avec Nicolas, avant la chanson il se livreront à un petit échange de réparties réjouissantes. Puis ils nous offre, à nouveau, une version émouvante de leur chanson commune Fontaine qui fera venir quelques larmes aux yeux de Stef. Il fera « sa » chanson paillarde et réjouissante sur « la suceuse ventriloque. » Et Galure terminera comme le jeudi par L’aventure la voilà de Dimey. Une sacrée aventure que ce marathon de chansons et de concerts pour Galure.

Et un marathon fini là pour moi. Je pense avoir été le seul toulousain, voire la seule personne au monde (à part Manu lui-même ! et un photographe vidéaste dont c’était le job) à avoir suivi 6 concerts. Le lendemain, repos pour moi et c’est Marion (que certains appellent Micheline1) qui nous informe sur le concert du dimanche, le deuxième concert Chez Ta Mère. Même si Manu Galure se dit un peu fatigué à la fin de cette folle semaine, il offre au public un concert tout aussi intense et énergique que la veille. Et avec quelques bonus en prime, histoire de finir en beauté !  En cette période coupe du monde, il nous fait sourire avec C’est ça l’rugby  (la reprise des Frères Jacques déjà interprétée lors du premier concert le mardi). Avec Stef, Bacchus et Lucas Lemauff, le quatuor de Virage à Droite se reforme le temps de Réussir sa vie (chanson de Bernard Tapie ! ) sous les yeux stupéfaits des quelques spectateurs qui découvraient le concept de Virage à Droite (faudrait peut être leur dire qu’ils pourront apprécier le spectacle dans son intégralité à la Blackroom en décembre …) Puis dans un tout autre registre, Manu et Chouf chantent en duo Le petit bateau de bois, chanson nostalgique de leurs débuts, dédicacée aux spectateurs les plus fidèles. Un très beau moment. Et puis, c’était aussi une soirée particulière pour les habitués de Chez ta Mère, car c’était la dernière de Chloé, la barmaid, Mlle Son & Lumière qui quitte le café pour de nouvelles aventures. Une soirée riche en émotions.

Merci Marion ! Je reprends la plume pour terminer. Cette semaine marathon était annoncée : avec des surprises, des invités, des nouveautés, et … des chansons.  Je peux ajouter : avec de l’émotion, du plaisir, de la créativité, de la démesure, de la convivialité. Quand je pense à tout ce que tu as manqué je me sens un peu beaucoup privilégié. Cette semaine de concerts, véritablement à part, restera ancrée dans les meilleurs moments de l’année. Chapeau Galure ! (oui il ne faut pas être en Haut de (sa) Forme pour dire cela mais après une semaine de concert on peut être fatigué …).  Chapeau pour l’idée et pour sa réalisation.

Après le premier de ses deux concerts Chez ta mère, il me dira avoir envie de refaire cela l’année prochaine dans des endroits encore différents. Chiche !

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici