Retour sur des beaux (Dé)tours de chant

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Détours de chant c’est LE festival de chanson francophone sur Toulouse. Mi janvier je t’en ai fait la promotion, aujourd’hui voici mon  compte-rendu. 12 jours de festival (du 27 janvier au 7 février 2015), 42 artistes, 52 concerts dans 19 salles de Toulouse ! Pour ma part j’ai vu 16 artistes et groupes. Un festival se déroule souvent l’été pendant les vacances. Là dans ma ville, et en hiver, je continue à aller au boulot, à me déplacer certaines journées à Paris : donc je finis les 12 jours épuisé. Épuisé et content. Je vais évoquer, comme d’habitude, des artistes que j’aime beaucoup et que tu ne connais certainement pas (encore). Pour  te donner envie d’aller les découvrir. Et pour ce festival on zoome d’abord sur Karim Gharbi et La mal coiffée.

Photo Michel Gallas
Photo Michel Gallas

Karim Gharbi. Un tour de chant surprenant et riche qui dévoile beaucoup de facettes différentes :  chansons décalées, poésie, moments spectaculaires de pur divertissement, reprises. Chanteur, danseur, comédien : c’est un artiste original, qui prend toute son envergure sur scène. Il dévoile une belle énergie, une voix superbe et une grande maîtrise des techniques vocales, le sens de la chanson théâtralisée et un choix de thèmes abordé très varié. Émotions et sens du spectacle conjugués. Tu veux quelques exemples ? Il démarre avec la reprise Pour toi mon amour de Prévert « Je suis allé au marché à la ferraille Et j’ai acheté de lourdes chaînes Pour toi mon amour / Et puis je suis allé au marché aux esclaves Mais je ne t’ai pas trouvée mon amour » : le ton décalé est donné. Il enchaîne avec une chanson dont on se rend compte, vers la fin, que le thème concerne les prostituées. Puis un titre en anglais genre Broadway où il se montre excellent danseur. Ensuite quelques compositions où on sent « une chanson qui explore, qui prend des risques, une chanson qui aime le lyrisme qui chante avec la voix et le cœur ». Il met son chapeau pour chanter/danser Le cha cha cha du Tchat. Et un Medley  de « tubes » américains de stars comme Jackson, les Bee Gees dont il reprend les voix. Il délivre Xanax for ever son « tube » rempli de cachets.  En rappel il offre une reprise vraiment atypique de Céline avec son début arabisant et une interprétation qui donne des frissons. En deuxième rappel il termine avec Imagine de Lennon.

Photo Michel Gallas
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Il vient de Bruxelles, je l’ai découvert au Bijou en 2011 et revu dans ce même lieu en 2013.  De la gentillesse et de la bonhomie se dégagent du personnage : après la première chanson il exprime le plaisir d’être à Toulouse et quand il voit au deuxième rang une personne qu’il connait, il vient lui faire la bise !  A l’aise sur scène, quand une spectatrice lui dit ne pas comprendre l’Anglais, il échange avec cette Josette, montre son sens de la réactivité et nous fait bien rire. Ce concert en piano voix, a montré au public un artiste complet qui n’a pas choisi la facilité, qui a une vraie sensibilité et semble être en constante évolution. Dans la même salle, la semaine précédente, Jules Nectar chanteur toulousain, récemment primé au tremplin Vive la reprise, chantait devant une salle pleine. Je pourrai ne pas t’en parler car je ne l’ai pas vu. Mais j’ai décidé pour Détours de Chant que l’envoyé spécial chez moi (c’est-à-dire le gars moi-même) se ferait assister par ses envoyées spéciales Nicole, Marion et Charlotte pour parler des autres concerts. Alors Nicole tes impressions sur  Jules Nectar ? « il continue à progresser, très à l’aise sur scène et avec le public, des chansons bien construites, une orchestration plus rock et des mélodies qui restent en tête, une belle entente avec ses deux musiciens à la guitare et à la contrebasse »

La Mal Coiffée. Cinq voix féminines pour des chants polyphoniques en occitan. L’énergie radieuse du groupe magnifie le répertoire constitué souvent de morceaux traditionnels ou de textes de poètes languedociens. Et si c’est toujours un regret de ne pas comprendre,  on est souvent pris, happé, presque hypnotisé, conquis par le rendu du travail des voix et par les percussions. En effet les compositions sont soutenues par une rythmique entraînante à base de percussions différentes suivant les titres : grosse caisse, tammorra (tambourin italien), bendir (tambour à cadre du Maghreb), sagattes (petites cymbales placées sur les doigts), balais malgaches, caxixi. C’est mon troisième concert de La mal coiffée et il en ressort une impression de toujours plus de richesse et de finesse dans le travail sur la voix. Concert sans effet spectaculaire entre les morceaux, chacune des chanteuses, à tour de rôle, se contente d’une introduction parlée.  Mais quel plaisir d’écoute, quel plaisir à les regarder jouer.

Photo Michel Gallas
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Elles échangent souvent des sourires entre elles, montrent leur plaisir à jouer et à être ensemble.  Sur un air de « bourrée » deux couples viendront danser devant la scène. Le groupe a démarré en 2002, par des premiers bouts de concerts dans les bistrots, dans les rues et a enregistré le premier album en 2006. L’embelinaire est le nom de leur quatrième album sorti récemment. Il reprend des textes de deux auteurs poètes du Minervois languedocien : Jean Marie Petit et Léon Cordes, mis en musique, comme les précédents,  par Laurent Cavalié. Pour Détours de Chant, La mal coiffée donne 2 concerts dans la salle Croix Baragnon, ce soir là bien remplie. De plus, le nombre d’albums vendus à la fin du concert exprime le contentement et la reconnaissance des spectateurs, amateurs connaisseurs ou « découvreurs »,  conquis par ces chants en occitan. D’ailleurs, et c’est un signe, c’est le concert, parmi ceux que j’ai vu, où les gens sont restés le plus longtemps après : envie de parler, d’échanger, de rester un moment encore dans cette ambiance là.

Et Détours de Chant c’est aussi l’occasion de revoir des gens que l’on aime beaucoup et qui passent peu dans le Sud. Comme Michèle Bernard. Venu pour écouter son nouveau spectacle, je tombe, comme les autres, pour son spectacle jeune public / tout public Sens dessus dessous (de 7 à 107 ans) qu’elle tourne depuis trois ans désormais. Sentiment de frustration, compensé ensuite par la qualité du spectacle. Chaque chanson est mise en scène, les arrangements sont soignés.

Photo Michel Gallas
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L’air de rien, les valeurs telles que le respect de l’autre, le regard porté sur autrui et l’engagement sont exprimées dans les chansons comme La vieille Chéchette, , Touch’pas ça pique, Quand j’te secoue. Le choix des mots et l’angle pris pour traiter chaque thème sont intéressants. Et puis la voix de Michèle Bernard, sa forme, sa pêche, son humanité font plaisir à voir et à entendre.  Si le décor – une sorte d’arbre manège sur lequel viendront se « brancher » des mots en plastique – et les moments entre les chansons font spectacle enfant, un certain nombre des chansons du spectacle existaient déjà dans le répertoire « adulte » comme Qui a volé les mots, (liste des mots usuels du français issus des autres pays), Maria Suzana sur la jeune gitane qui surgit dans une classe et Monsieur Je m’en fous.  Le rappel avec Quatre-vingt beaux chevaux qui tiraient les bateaux sur les chemins de halage, et Le petit muet (d’Henri Gougaud) donnent vraiment envie de voir un concert complet avec le répertoire dit adulte. Michèle Bernard, surtout au chant et très peu à l’accordéon est accompagnée par deux superbes musiciens et presque comédiens : une violoniste mais pas que (accordéon, percussion, tuba) et un guitariste mais pas que (contrebasse et arrangements).

Détours de Chant ce pourrait n’être qu’un enchaînement de concerts dans des lieux différents sans vraiment d’unité. Mais s’il n’a pas de « village du festival » comme d’autres, le côté festival de Détours de Chants ressort avec les présentations des concerts, la présence -certaines fois – de chorales et les buvettes. Par exemple, avant les concerts de Desjardins et Michèle Bernard, la chorale Voix express est venue égayer l’attente du public. Pour le co-plateau Galure / Barcella  nous avons eu le plaisir d’entendre, a capella,  L’ébranleuse, chorale féminine de plus de 20 participantes, féministe dans ses choix de textes et avec un chef de chœur masculin, avant le concert de Manu Galure puis à la pause.

Photo Michel Gallas
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La présidente de l’association Détours de Chant Michèle Rivayrol et le coordinateur Philippe Pagés assurent la plupart des présentations des concerts et se retrouvent à tenir la buvette et petite restauration avec également le responsable de la production Philippe Courret.  Une autre petite particularité de ce festival réside dans la possibilité de faire plusieurs concerts le même jour en passant d’un lieu à un autre en transport en commun ou en vélo. Et si on revient aux concerts, une des spécificités du festival, depuis quelques années déjà, c’est la journée Les Coups de pousses au Bijou où chacun des cinq groupes locaux ou régionaux à découvrir s’exprime pendant 40 minutes. Et cette année, deux groupes m’ont marqué et ont particulièrement touché le public. Les coloriés et Camu. Les coloriés : de la chanson théâtralisée, un duo incarnant des personnages, des tranches de vie. Chaque titre est mis en scène de manière spécifique et le duo travaille d’ailleurs avec un metteur en scène. Des thèmes variés, du rire et une certaine  émotion. C’est frais, fait intelligemment, on pressent le travail effectué. Léa a une superbe voix et Pablo, à la guitare, un grand abattage. C’est de belle qualité. On est impatients de voir ce jeune duo tenir un spectacle complet.

Photo Michel Gallas
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Camu : Corentin Grelier, au chant et parfois à la guitare, arrive du fond de scène, et débute le set en disant un texte. Il vit intensément ses chansons, bien écrites qui parlent d’humanité de voyage et de mer. Le groupe inclut deux superbes musiciens, Youssef Ghazzal à la contrebasse et Fabien Valle à l’accordéon, qui apportent un plus indéniable. Moi qui ai vu les débuts de Corentin puis de Camu sur quelques chansons Chez Ta Mère  puis à Osons au Bijou, je constate de très grands progrès et une belle évolution  à chaque prestation. Un grand travail d’effectué, sur la gestuelle notamment, sur la voix et sur la mise en scène. Je n’ai pas vu les deux Coups de pousse du soir. Je demande à mon envoyée spéciale Nicole si j’ai raté quelque chose «Oui, Aurore Chevalier, slameuse étourdissante, une grande maturité en regard de sa jeunesse, des textes sombres. Ecorchée et sensible, la scène semble un exutoire. »

Encore d’autres particularités intéressantes de Détours de chant qui propose des concerts gratuits, à des horaires décalés (12h30 en semaine et 16h le dimanche) et fait découvrir les différentes salles et scènes, notamment municipales, que l’on fréquente peu le reste de l’année. Par exemple la salle du Sénéchal, en centre ville, pour découvrir une complète inconnue – au moins pour moi – Marion.  Ou encore La fabrique, scène de la faculté du Mirail, où quelques étudiants et quelques amateurs âgés s’assoient côte à côte pour écouter Alain Sourigues.

Photo Michel Gallas
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Celui-ci, en trio, fait apprécier ses aphorismes et ses chansons qui jouent sur les mots et il met des gants de boxe pour chanter Poing …dans la gueule.  A la Médiathèque, Le Larron, après un début en demi teinte avec des chansons aux textes avec de nombreuses répétitions, présente deux morceaux marquants.  SIDA, traité avec ironie,  (c’est un jeu facile et pas cher, y a qu’à tirer chaque jour et laisser le hasard faire) et Le labyrinthe sur un texte d’Hugo très actuel sur les banlieues ( !) et les pauvres. Le groupe montrera ses qualités musicales avec Le Larron souvent au clavier et parfois à la guitare, un saxo flutiste clarinettiste, un batteur et un guitariste.

Passons à d’autres salles, plus fréquentées par les amateurs de chansons toulousains, comme le théâtre du Grand Rond et ses apéro concerts.  A l’occasion du festival,  les artistes avaient droit à la  la salle de théâtre et non pas au hall : Jérémie Bossone et Reno Bistan en ont profité 5 soirs chacun. Bossone, dont Hexagone t’a déjà parlé ici et montré , se présente en duo guitare les trois premiers soirs puis en trio rejoint par son frère au clavier. Bossone artiste hybride entre le chanteur à texte et le rocker. Je l’aime bien dans ses textes noirs et sensibles en raconteur d’histoires, il se fait plaisir dans ses envolées rock à la guitare. Il a ses inconditionnels et des détracteurs. Reno Bistan, accompagné par un contrebassiste et un guitariste, nous fait partager ses chansons d’humour et d’ironie écites avec un angle de vue original et personnel. J’ai vraiment un faible pour L’amour et la cuisine (toujours présente sur le Juke box d’Hexagone) et les jeux de mots de Oh l’Italie !.  Il écrit aussi des chansons « engagées » mais à sa manière, comme Monde de droite et Comme un écologiste au gouvernement,  cette dernière inédite sur disque.

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N’oublions pas le théâtre des Mazades avec Paris Combo devant une salle pleine et Monsieur Roux et Mokaiesh devant une salle quasi vide le jour où il a neigé à Toulouse. Quelques centimètres qui n’ont pas tenu, mais des camions en travers, un réseau bus suspendu,  beaucoup de gens qui ne sont pas arrivés ou ne sont pas allés à leur lieu de travail et des spectateurs qui ont préféré rester chez eux au chaud : Toulouse n’est pas une ville adaptée au froid et à la neige ! Paris Combo, quintet swing et jazzy : un son reconnaissable et qui donne envie de danser ou tout au moins de dodeliner. D’ailleurs, au début du concert, Belle du Berry, la chanteuse du groupe,  propose, comme lieu de piste de danse, la fosse devant la scène. Et dès le troisième morceau, beaucoup quittent leur siège pour assister au concert debout et sans gêner les spectateurs assis. Belle du Berry,  bouge beaucoup, a  toujours dans la voix  ce swing qui caractérise Paris Combo. Elle cite, avant et à l’ancienne, le titre de chaque morceau qu’elle va chanter ensuite.

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Plusieurs fois elle demande un Olé Espagnol au public toulousain qui s’exécute volontiers. Beaucoup de morceaux seront extraits du dernier album Cinq (car cinquième !) mais on entendra aussi quelques morceaux plus anciens et même Irénée du tout premier album. Ce groupe aux qualités musicales indéniables est composé de superbes musiciens comme Potzi, excellent guitariste manouche, et David Lewis pianiste et trompettiste, parfois en même temps. D’ailleurs, comme habituellement, au milieu du set, Belle du Berry quitte la scène et  nous laisse avec ses musiciens. Ils interprètent un titre très jazz new Orléans où le batteur nous fait apprécier sa voix et son chant en anglais puis un superbe morceau  instrumental. On a droit ensuite, à un moment surprenant,  Davis Lewis joue, en mettant le bout de sa trompette dans de l’eau pour obtenir un son curieux et mélodieux. Un concert agréable, donnant de l’énergie positive. En concert d’ouverture, La demoiselle Inconnue et Richard Desjardins. Bloqué à Paris j’ai fait appel à mon envoyée spéciale Marion. Qu’en as-tu pensé ? « La demoiselle : pas surprise mais ravie, Desjardins surprise et ravie » Tu peux en dire un peu plus ? « La demoiselle c’est mon quatrième concert depuis mai dernier. C’est donc le concert que je suis allée voir sans raison valable : ni pour la découverte, ni par curiosité, ni par recommandation. J’y suis allé pour le plaisir. Je connais les chansons par cœur. C’est toujours aussi bien. J’y reviendrai, sans raison valable ! Desjardins : je n’avais jamais entendu. Grosse découverte. Après un moment d’assimilation de l’accent québécois qui demande une certaine concentration, c’est la récompense. Belle construction des textes, les expressions et les images sont surprenantes et jubilatoires ! »

Photo Michel Gallas
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Quelques mots sur Monsieur Roux. Il est au complet, avec ses trois musiciens et sa chemise à carreaux. Quasiment inconditionnel – ce doit être la dixième fois sur scène – je retrouve le plaisir de certaines chansons écoutées un nombre incalculable de fois comme les incontournables du premier album L’homme Ordinaire, Les papiers sacrés (que l’on croirait écrite récemment, par exemple suite aux événements de début janvier), Le clodo jouée très rythmée ; et du troisième album  Il pleut des cordes, Le jour de gloire, Peste et choléra. Des textes très centrés sur le mal être dans cette société, des textes forts où s’invitent l’ironie et l’humour. Monsieur Roux a fait le métier, se montrant toujours simple, à l’aise avec le public. C’était difficile d’avoir un rendu exceptionnel dans cette salle avec seulement 60 personnes.  A la fin du concert, il demande au public ce qu’il souhaite entendre et chante Marie Chantal puis en rappel Petite Pouff.  Il vend à la sortie du concert Chutes de Studio et autres cascades qui contient entre autres Mesdames et La France d’en bas, toujours très applaudies en concert.

Et je vais finir mon tour de Détours de Chant par les salles en configuration public debout. D’abord le Bikini avec le co-plateau de Manu Galure et Barcella vus chacun une douzaine de fois en concert. Manu Galure : Comme il l’a dit à la fin du concert « C’était la première de ce spectacle avec les Galuriens« .  Il chante son nouvel album Que de la pluie, avec ses trois musiciens  qui s’activent « aux trucs et aux machins » pour donner un son scène particulier, Le public de Barcella a certainement découvert et a beaucoup aimé Que de la pluie et Trois petits cochons (relecture Galurienne de l’histoire connue).

  Barcella, de plus en plus show man, fait ce qu’il veut de son public avec ses « je veux voir toutes vos mains en l’air, » les moments avec son tabouret où il se met au milieu des spectateurs. Peut être que la magie des premiers concerts a un peu disparue. A l’aise sur scène dans un tour  bien rôdé, le set alterne des chansons plutôt humoristiques comme Le suicide (les mille et une tentatives ratées), Salope (qu’il fait reprendre en cœur) ; avec des chansons plus commerciales comme Ma douce (son « tube ») et Puzzle titre de son dernier album ; avec des chansons tendres souvent liées à la nostalgie de l’enfance comme L’âge d’or (peut être ma préférée, son Mistral gagnant) et Le cahier de vacances ; et des moments de flow très rapides comme Mix tape. Il fera un petit signe à Philippe Pagès, l’ancien patron du Bijou, et aux salles qui l’ont accueilli à Toulouse. Dans une autre salle en configuration debout, La Dynamo, Dimoné se produisait. Qu’en pense mon envoyée spéciale Charlotte ?« je me suis régalée, il dégage quelque chose de fort qu’il partage avec son public.  Ses textes dont beaux et musicalement c’est rock .»

Je n’ai pas pu tout voir. Je ne te parlerai donc pas de Klo Pelgag (pour cause de non ubiquité), ni de Charlélie Couture (il a pas besoin de nous). En ce qui concerne Les fourmis dans la main au Bijou, trio étonnant, entre slam, jazz, poésie et des musiciens aux voix surprenantes, Charlotte, mon envoyée spéciale, qu’en dis tu ?  « Je les adore, je les ai vu sept fois en quatorze mois, c’est toujours aussi beau et aussi déroutant » Wouaw ressenti dithyrambique mais très synthétique !.  Aussi je te propose de lire également ce qu’en dit Claude Fèvre, infatigable chroniqueuse (elle a écrit sept chroniques de ce festival) et régulière spectatrice des lieux toulousains et notamment du Bijou.

Photo Michel Gallas
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Détours de chant et ses programmateurs ont démontré, une fois de plus, leur capacités à nous offrir de belles découvertes, des co-plateaux intéressants et à nous faire apprécier des artistes médiatiquement non reconnus. Au final, je souhaite une longue vie à ce festival. Et à l’année prochaine. Et d’ici là n’hésite à aller voir en concert les artistes chroniqués ici. Et puis, si tu viens voir des concerts sur Toulouse, tu auras certainement la chance de rencontrer mes envoyées spéciales Nicole, Marion et Charlotte, très souvent présentes dans les salles chanson que je fréquente. Et à qui je dis un grand merci pour leur aide sur cet article.


Détours de chant du 27 janvier au 7 Février à Toulouse.

Karim Gharbi : ses 12 prochaines dates sont … belges. Je surveille un passage à Paris

La Mal Coiffée : 6 mars à Marseille, 14 juin à Paris

Michèle Bernard : Carte blanche les 26 27 et 28 Février à Lyon, 27 mai à Aubervilliers (festival Aubercail)

Camu : 17 Avril au Bijou à Toulouse

Reno Bistan : 27 et 28 mars à Paris (Limonaire), 6 juin à Leeds U.K

Paris Combo : 28 mai à Aubervilliers (festival Aubercail), 19 et 20 février San Francisco, du 7 au 11 juin Australie

La Demoiselle Inconnue : les lundi 2, 9, 16, 23 et 30 Mars et les 13, 20, 29 Avril à Paris (Zèbre de Belleville)

Des fourmis dans les mains : en sextet le 27 Juin à Moissac (81 – festival de la Voix)


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